Infidélité : confidences de Maria, épouse trompée et sous le choc

Depuis trois ans, Maria est trompée par son époux et hantée par la maitresse de ce dernier. Témoignage.

«Mon époux me trompe depuis trois ans, et sa maitresse occupe toutes mes pensées.» Maria(le prénom a été modifié) ne sait plus à quel saint se vouer. Le cœur brisé, encore sous le choc, elle a décidé de partager avec nos lecteurs sa douleur d’épouse cocue. « Est-ce de la jalousie ? De l’obsession ? Ou un manque de confiance en soi ? », se demande-t-elle. « Je ne saurais le dire, mais cette jeune dame occupe toutes mes pensées », lâche-t-elle à l’autre bout du fil.

« Mon mari est le seul homme que j’ai aimé dans ma vie. Et je croyais que c’était réciproque. Il a toujours été aux petits soins, attentionné. Les mots et gestes d’amour n’ont jamais manqué. Je ne supporte pas de savoir qu’il partage cette même complicité avec une autre », poursuit notre interlocutrice d’une voix timide, ponctuée de silence.

« Plus qu’une simple maitresse »

Son mari, à l’en croire, n’en est pourtant pas à son coup d’essai. « Mais cette fois-ci, ce n’est pas pareil. Il se donne trop de mal pour cette relation, comme si elle était plus qu’une simple maitresse », nuance Maria. Lorsqu’elle a constaté un changement dans le comportement de son mari, Maria dit avoir « fouillé dans son téléphone et espionné ses conversations ». « C’est un homme plutôt discret et modéré. Du coup, j’ai eu du mal à percer le mystère pour un début », raconte la jeune femme.

Au bout d’une année, elle a fini par découvrir le visage qu’elle voyait désormais partout. « Un visage mûr et frais, très éveillé, ne se doutant pas du tort qu’il cause à une autre femme. » Sa rivale a, dit-elle, un teint bronzé, la taille moyenne et une silhouette plutôt mince. Elle a obtenu tous ces détails en lui envoyant une demande d’amitié avec un faux compte sur Facebook. En plus de la surveiller sur les réseaux sociaux comme le lait sur le feu, Maria s’était liée d’amitié avec certaines de ses proches pour connaitre ses mouvements dans les moindres détails.

« Je garde espoir »

« J’en suis arrivée à imiter son style vestimentaire, ses coiffures. J’ai honte d’en parler, car on va me traiter de folle mais c’est la triste réalité », enchaine-t-elle. Pire encore, celles qui portaient le même nom ou avaient une ressemblance physique avec le « deuxième bureau » de son mari lui donnent de l’urticaire. « Est-ce normal ? Ou suis-je la seule femme sur terre à ressentir cette faiblesse et cette impuissance ? »,  s’interroge-t-elle.

Cela fait trois ans qu’elle vit cette situation. Durant toutes ces années, la maitresse ne s’est jamais fait remarquer, comme si elle ignorait son existence. Une double peine pour Maria, qui rêve de la sortir de sa tête et vivre sa vie tranquillement. « J’ai été déçue par mon époux. J’aimerais le détester comme je déteste sa maitresse. Malgré tout, je garde aussi espoir qu’un jour il reviendra définitivement vers moi », conclut-elle.