Sida : prévenir la transmission de la mère à l’enfant
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Sida : prévenir la transmission de la mère à l’enfant

Le sida continue à résister à travers le monde entier. Il se transmet par le sang, lors des rapports sexuels et d’une mère infectée à son enfant. Le dernier cas mérite une attention particulière, car il faut prévenir cette transmission à tout prix.

Aucune maman ne souhaite transmettre à son enfant une maladie contre laquelle elle se bat à vie. Le virus responsable du sida vit pourtant dans le sang humain, ce qui lui permet de se transmettre facilement d’une personne à une autre.

Pendant neuf mois, l’enfant est porté par sa mère. Il vit et se développe au sein d’un organisme qui le nourrit et le sécurise. Cette dépendance naturelle du bébé à sa maman peut être une source d’infection du sida, occasionnée depuis la période de grossesse jusqu’à l’allaitement.

« Éviter l’allaitement exclusif au bout de six mois »

Selon Dr Sidibé, spécialiste VIH à ARCAD Santé PLUS, la période de grossesse est un moment propice pour la transmission du virus du sida d’une mère testée séropositive à son enfant, « les besoins nutritifs de l’enfant étant assurés par sa maman ».

En 2011, la Cellule sectorielle de lutte contre le sida a évalué le pourcentage de nourrissons nés de mères séropositives à 9,56%. Ce n’est pas tout. Lors des accouchements, les risques de contraction du virus du sida pour un nouveau-né sont élevés, continue Dr Sidibé. Avant d’ajouter : « S’il y a lésion au cours de la délivrance de l’enfant, il y a effectivement des risques élevés d’infection par le sang. D’ailleurs, c’est bien pourquoi la césarienne est conseillée pour réduire le risque de contamination de l’enfant. »

Le lait maternel est un liquide organique. C’est pourquoi il est fortement conseillé aux mères séropositives d’éviter l’allaitement exclusif au bout de six mois après l’accouchement. L’allaitement artificiel, à travers les biberons, prend le relais à ce stade.

Des avancées salutaires

Au stade actuel de la lutte contre le sida, les avancées de la médecine redonnent espoir. Il est bien possible qu’une mère séropositive donne naissance à un enfant séronégatif.

En se soumettant au traitement de façon assidue, une personne vivant avec le sida est bien capable de se procurer une vie sexuelle épanouie et d’avoir des enfants non infectés du virus.

De même, des traitements efficaces existent pour les nourrissons infectés. Cependant, il est important de détecter la présence du virus au plus vite chez la femme enceinte afin d’assurer une meilleure prise en charge.

Le virus du sida dispose d’une grande facilité à se mouvoir dans le sang humain. Les risques sont encore très élevés en période de grossesse où le contact sanguin s’établit vite entre mère et enfant. Il est, dès lors, important d’assurer une prise en charge rapide des mamans infectées afin de protéger les nouveau-nés.


Ce billet de blog est réalisé en partenariat avec le Fonds mondial, le Haut conseil national de lutte contre le sida, Catholic Relief Services et ARCAD-Santé Plus.

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