Vie de « bad boy » : mode d’emploi
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Vie de « bad boy » : mode d’emploi

Sortir avec plusieurs petites amies en même temps peut sembler injuste pour certains. Par contre, la vie de bad boy (mauvais garçon) n’a rien d’anormal pour d’autres jeunes. Il faut juste savoir comment s’y prendre.

Je n’ai pas choisi cette vie de bad boy, c’est elle qui m’a choisi. Tout a commencé quand j’étais au lycée. A l’époque, je sortais avec Éveline, une belle bichette dont la beauté ne laissait personne indifférent au sein de l’établissement. Notre relation était connue de tous, une sorte de célébrité ado.

Au même moment, je fricotais avec une autre. Sira et moi formions une équipe d’exercice. Elle était douée en biologie et moi en mathématiques. C’était donc une complicité gagnant-gagnant. Au fil du temps, je me suis laissé emporter par le charme de ma coéquipière. Sans hésiter, je me suis engagé et cela a marché. Ne voulant perdre ni Éveline, ni Sira, étant dans le même établissement que mes deux copines, il m’a fallu beaucoup de remue-méninges pour résoudre l’équation de la gestion de plusieurs copines en même temps.

Méthode

Le multitargeting est pour moi une nécessité, contrairement à ce que les gens pensent de ce phénomène. En effet, chacune de mes copines joue un rôle important dans ma vie de bad boy. Il me faut donc des voies et moyens pour gérer chacune de ses relations. Il n’y a pas de méthode universelle de gestion de copines. Chaque situation nécessite une stratégie appropriée.

Sira est celle que je traite avec respect et tendresse. On se fréquente depuis presque cinq ans. La fameuse Sira joue le rôle de conseillère. Elle et moi échangeons mutuellement sur nos projets. Elle accorde le temps nécessaire à ses préoccupations professionnelles. On se rencontre au maximum deux fois par mois. La jalousie ne l’intéresse pas. Elle est consciente de ce que je suis et s’inquiète souvent pour moi.

Se sentir priorisée

La romance fait vibrer le cœur de Mouna. Elle se réveille par le signal de mes SMS et s’endort en lisant d’autres. Pour qu’elle ne soit déçue et qu’elle continue de penser que je pense à elle à chaque instant, je programme par semaine l’envoi des SMS qu’elle reçoit à longueur de journée. De temps en temps, je lui apporte de petits cadeaux. Elle me trouve très romantique. Elle n’hésite pas à m’envoyer des unités téléphoniques et souvent des sommes d’argent. Pour elle, l’essentiel est que je lui accorde du temps pour qu’elle se sente priorisée.

J’aime bien m’éclater durant les week-ends.  Alors j’ai bien choisi Ada. Elle n’aime que les sorties, une vraie « vie de gangster ». Je me détends bien avec elle, car c’est du laisser-aller. La chance est qu’on n’habite pas dans le même quartier. Je m’arrange aussi pour qu’elle ne publie pas nos images.

« S’assumer »

Un bad boy est avant tout un « mec » respectueux, indépendant et responsable. Pour être un vrai bad boy, il faut avoir la capacité d’agir vite, c’est-à-dire trouver une solution dans les secondes qui suivent dans n’importe quelle situation.

Être un bad boy, c’est aussi s’assumer pleinement. Malgré la vie que je mène, je pense à mon avenir et l’avenir de celles qui me fréquentent. Je les encourage à adopter une méthode de contraception pour se protéger contre des grossesses indésirées et des maladies sexuellement transmissibles.

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Les commentaires récents (3)

  1. Hum cet article ne raconte pas seulement la vie de sa majesté, presque beaucoup de jeunes sont comme lui et ne s’assument pas.