Les grossesses précoces ont de nombreuses conséquences sur la vie des adolescentes et jeunes au Mali. D’autres avortent ou abandonnent leurs enfants après la naissance. Voici 5 stratégies pour éviter les grossesses précoces et/ou non désirées.
1 –La communication parents-enfants
La communication intergénérationnelle sur la santé de la reproduction est un moyen de prévention des troubles liés à la sexualité et à la procréation. Elle permet de maintenir un lien de confiance entre les parents et les enfants. Elle vise à préparer les adolescents et jeunes pour une vie sexuelle responsable et épanouie.
2 –Éducation sexuelle dans les écoles et par les paires
L’école et le cercle d’amis doivent servir au prolongement du dialogue familial sur la santé de la reproduction. L’école est le cadre idéal de l’éducation à la sexualité. Elle doit s’adapter au développement de l’enfant et mettre à sa disposition des connaissances fiables. La paire éducation ou l’éducation horizontale joue également un rôle important dans l’éducation à la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
3 –Renforcer et redynamiser les centres d’écoute pour les jeunes
Les structures sanitaires dédiées à la santé de la reproduction et la planification familiale ne répondent pas souvent aux besoins des adolescentes et jeunes. Les centres réservés aux adolescents et jeunes sont soit non fonctionnels ou inadaptés. Un cadre au sein duquel les adolescents et jeunes se sentent à l’aise, où ils ne seront pas jugés, pourrait amener beaucoup à recourir aux informations et services en lien avec la santé sexuelle et de la reproduction.
4 –L’accessibilité des services aux jeunes
Les services de santé reproductive et de la planification familiale doivent être à la portée des adolescentes et jeunes, peu importe leurs situations économique, géographique. Ils doivent avoir accès à des services de qualité et de professionnels de santé bien formés pour leur prise en charge.
5— Promouvoir l’éducation et la scolarisation des filles
Cette action garantit l’épanouissement à long terme de la fille, ensuite de la femme. La scolarisation et le maintien des jeunes filles à l’école, en plus de prévenir de cas de grossesses précoces et/ou non désirées, permet à ces dernières d’acquérir des capacités pour leur autonomie. Puisque la vulnérabilité des filles et femmes et celle des familles contribuent énormément à la fréquence de grossesse précoce.