Le préservatif féminin, outil de contraception, est méconnu du public, y compris des femmes. Rares sont celles qui l’ont déjà utilisé.
Celles qui l’ont déjà utilisé le trouve accommodant. Au contraire de son compère masculin, le préservatif féminin est moins médiatisé et presqu’introuvable dans les pharmacies et autres lieux de vente. Le Fémidom, nom commun du préservatif féminin, a commencé à être commercialisé en 1992 aux États-Unis. Il a fallu attendre l’année 2000 pour voir cet outil faire son apparition en Europe, et ensuite en Afrique dans les années 2005.
Si Hawa, une étudiante âgée de 22 ans, affirme « n’en avoir jamais entendu parler », son amie, Kadi, connait le préservatif féminin, bien qu’elle ne l’apprécie pas. Pour Agaïchatou, « le Fémidom est difficile à mettre, et on a l’impression qu’au moment de l’acte ça peut s’introduire à l’intérieur du corps ». Elle pense « ne pas pouvoir bien le mettre et s’exposer à des maladies ».
Infection sexuellement transmissibles
À l’opposé de ces femmes, d’autres estiment que le Fémidom permet de lutter contre les infections sexuellement transmissibles. « C’est surtout conseillé dans les zones de guerre, car les femmes peuvent placer ça et sortir par exemple pour aller au marché ou faire des courses. Et il est possible qu’elles soient confrontées à des risque de viols dans ces zones », rappelle l’internaute Fanta Cissé. Pour cette autre internaute, « il est recommandé de placer le préservatif féminin quelques heures avant le rapport sexuel. C’est pour empêcher les grossesses indésirées ».
Si le Fémidom est méconnu du grand public, ce n’est pas le cas au niveau de la direction nationale de la santé. Pour le point focal planification familiale à la sous-direction de la santé de la reproduction, Mme Yalkouyé Hawa Guindo, « c’est aux femmes de choisir leur méthode de planning familial, parmi tant d’autres, comme le Fémidom. » Avant d’ajouter : « La réalité est que les femmes sont réticentes à utiliser le Fémidom, mais également les préservatifs masculins comme méthodes de contraception ». Selon notre interlocutrice, des femmes rapportent également que « le Fémidom n’est pas facile à utiliser et qu’en plus on ne peut pas l’utiliser en cachette. » D’autres femmes pointent du doigt le fait que « ça rend le vagin large », qu’il « n’y a pas non plus de plaisir dedans », que « ça fait trop de bruit durant l’acte sexuel.»
Mme Yalkouyé Hawa Guindo regrette que le Fémidom ne soit pas suffisamment commercialisé : « Pour en trouver, il faut faire le tour des pharmacies et de nombreux centres de santé communautaires (CSCOM). »
Vraiment cela une chance pour moi grâce aux différentes interventions j’ai recueilli beaucoup d’idées là-dessus, je savais pas le femidom et jamais n’entendu parler même
Genial
Nom