Au Mali, la brigade territoriale de San, dans le centre du pays, a subi une attaque terroriste dans la nuit du 2 mars. Mais le bilan est loin des douze morts évoqué dans des messages WhatsApp et Facebook. Quel est le véritable bilan ?
« Ça chauffe à San… On dénombre 12 morts parmi les FDS (Forces de défense et de sécurité, ndlr). C’est vraiment dommage », ou encore « SAN: Des motocyclistes face à nos blindés de milliards. Bilan provisoire 12 morts » sur cette page Facebook.
Les messages de ce genre circulent depuis hier soir sur les réseaux sociaux à la suite de l’attaque perpétrée contre la brigade de la gendarmerie de San, à environ 400 km de Bamako. Certaines publications vont plus loin et prétendent qu’il y a « quatre gardes, six gendarmes, et deux policiers » parmi les victimes.
Faux
En réalité, tous ces bilans évoqués sur les réseaux sociaux sont faux. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines dans l’attaque. Selon des sources concordantes, il n’y a eu qu’un blessé qui a été rapidement évacué. Les autorités locales ont confirmé ce bilan. Comme l’explique ici Félicité Diarra, la maire de San, interrogée par nos confrères de Mikado FM .
« L’état du blessé est stable », a confirmé le gouverneur, le colonel Ousmane Sangaré dans la journée de ce mercredi après une visite sur les lieux de l’attaque. « Le reste, ce sont des dégâts matériels, a-t-il ajouté : quatre véhicules et deux motos ‘’jakarta’’ calcinés, des impacts de balle sur le bâtiment, des documents jetés un peu partout et un écran d’ordinateur disparu. »