Attention, cette vidéo d’une voie ferrée endommagée par les eaux de pluie n’est pas du Mali
#BenbereVerif : sur la santé, « utiliser des sources d’information sûres et reconnues »
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Alors qu’une étude de la KIT Royal Tropical Institute a montré que l’internet est la première source d’informations sur la santé sexuelle et reproductive, il reste que le secteur de la santé de façon générale est le plus touché par les fausses informations au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

L’étude, réalisée au Burkina Faso, au Mali et au Niger, visait entre autres à explorer les pratiques de communication sur le sujet de la sexualité avec les adolescents et les jeunes – scolarisés ou non – et à identifier les modalités de communication avec les adolescents sur la sexualité.

Les informations reçues sur la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) ont un impact sur les comportements, aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. Les entretiens et les discussions de groupe effectuées dans le cadre cette étude ont « mis en évidence la place importante des parents, des enseignants en matière de communication sur la sexualité avec les jeunes ». On y découvre aussi que « la télévision, la radio, et l’internet jouent également un rôle dans l’information sur la sexualité ».

Domaine touché par les fausses informations

Au Mali, la première source d’information des adolescents scolarisés sur la santé sexuelle et reproductive est « l’école, à travers des cours de biologie », de façon générale. Il ressort de l’étude que la source d’information préférée des adolescents sur la sexualité est l’internet au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Or, selon une autre étude, celle de VisiBrain (plateforme de veille du web et des réseaux sociaux), la santé est le domaine le plus touché par les fausses informations. En 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, les fausses informations étaient devenues incontrôlables au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parlait d’« infodémie ». Bien avant la pandémie, les vaccins de façon générale, l’alimentation, le cancer ou le vieillissement sont sujets à d’innombrables informations non fondées sur internet.

Porter un démenti

Avec une population jeune et de plus en plus connectée, l’étude recommande aux professionnels de la santé et organisations évoluant dans la distribution des informations liées aux questions de SDRS, « le partage d’informations de qualité » sur les réseaux sociaux. Elle invite les jeunes internautes à « utiliser des sources d’information sûres et reconnues ».

Au regard du volume des fausses informations qui circulent sur la santé de façon générale, l’étude recommande de « porter un démenti aux fausses informations et rumeurs en matière de SDSR ».

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