Aujourd’hui, la situation au Mali est un véritable cocktail Molotov. Si nous ne votons pas pour la personne qu’il faut le 29 juillet, nous risquons de mettre en péril l’avenir de ce beau pays, écrit le blogueur Mamadou Ben Moussa Coulibaly.
Aujourd’hui, ce qui se passe au Mali est inédit. Le pays a dans le passé connu de nombreuses crises, on a même pensé en 2013, après l’occupation du Nord et le coup d’Etat avoir touché le fond. Mais, il est clair que le danger qui nous guette en 2018, est plus grand.
Si le Nord n’est toujours pas véritablement revenu dans le giron du Mali, la crise semble s’enliser et donne naissance à un nouveau monstre, la crise communautaire entre les Peuls et les dogons : deux peuples qui ont toujours vécu en bonne harmonie et qui aujourd’hui, sont à couteaux tirés. De part et d’autre, chacun bombe le torse. Et les discours de certains intellectuels issus de ces groupes sociaux ne sont pas de nature à nous rassurer.
La situation au Mali est similaire à un cocktail Molotov
Par ailleurs, au Sud, nous assistons à l’émergence de deux grandes tendances, opposition et majorité, prêtes à découdre, s’il le faut pour soit conserver le pouvoir ou le prendre. À cela, s’ajoute la menace terroriste qui plane toujours et qui continue de faire des morts. Aujourd’hui, la situation au Mali est similaire à un cocktail Molotov et si nous ne prenons pas garde, nous risquons de mette en péril l’avenir de ce beau pays.
S’il est vrai que quand l’État faillit dans sa mission de protection de sa population, le dernier recours devient le repli communautaire, il est important que les leaders d’opinion s’abstiennent de discours va-t-en guerre afin de prêcher la paix, la tolérance et le vivre ensemble. Aussi, il est important que ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui aujourd’hui sont en quête de ce même pouvoir sachent qu’ils partiront tous et que le Mali devra vivre après eux. Il serait donc important qu’il y ait une bonne dose de mesure dans toutes leurs initiatives.
Rendons au Mali sa grandeur
Comme notre ancien héros aime à le rappeler : « C’est vrai que nous fûmes quand certains n’y étaient pas. Nation fière et debout dans cet espace sahélo-saharien qu’Allah a fait nôtre… Nous sommes un grand pays, un grand peuple. 2500 kilomètres de long, de Tigharghar au pays Mossi, de l’Atlantique à l’Aïr, tel fut l’Empire du Mali. Vous ne venez pas du néant. Vous venez d’un pays qui fût quand certaines grandes nations d’aujourd’hui n’étaient pas. »
Aujourd’hui, ce grand peuple dont nous sommes descendants est à la croisée des chemins. Tâchons dans nos comportements de rendre au Mali sa grandeur. Accompagnons l’ancien héros vers sa résidence de retraite et prenons soins de mettre une personne valable à sa place dès le 29 juillet.
Rendre au Mali sa grandeur,
Mon cher Mali en a vraiment besoin surtout vu la situation actuelle du pays. Ce pays souffre de tous les maux et dans dans tous les domaines.