La région de Tombouctou, à l’instar des autres localités du pays, a enregistré d’importantes quantités de pluie. Des quantités jamais enregistrées depuis trois décennies au moins. La montée des eaux dans les zones lacustres inquiète certains agriculteurs et les riverains. Les eaux du fleuve risquent de réduire considérablement le rendement, écrit le blogueur Alkunti.
La région de Tombouctou a été fortement arrosée pendant les mois d’août et septembre. Il pleuvait presque tous les deux jours, souvent des jours d’affilée. Cette situation a suscité l’espoir chez les agriculteurs au début. Mais très vite, cette surabondance de l’eau s’est transformée en menace.
Les eaux sont montées de façon considérable au niveau du barrage de Selingué. Le barrage est en train d’être submergé et ne pourra plus contenir les eaux. Il faut donc libérer l’eau. Cela risque de causer des ennuis aux agriculteurs qui souffrent déjà à cause de la série d’inondations au plus fort de la saison pluvieuse.
Des cultures menacées
Tombouctou, 2e région productrice de riz risque d’être affecté par cette situation. « Cette année, je suis sûr que notre rendement va diminuer. La taille du riz va connaitre une réduction » s’inquiète Zeinabou Cissé, présidente de la plaine de Daye à 7 kilomètres de Tombouctou.
Du coté de Goundam, zone réputée lacustre de la région, le lac Télé a fortement dépassé son niveau habituel. Tout ce qui a été cultivé dans cette partie du cercle a presque été anéanti par la montée sauvage des eaux.
Dans le cercle de Niafunké, la menace est manifeste. Les lacs Kanda et Kabara ont également grossi. Il est impossible de produire dans la zone où les cultivateurs procèdent à des cultures dites de décrue. À Niafunké ville, une grande partie du côté nord est menacée. Le périmètre de Goubo, avec 373 hectares, est à moitié inondé par les eaux du fleuve Niger.
« Nos populations font ce qu’elles peuvent. Plusieurs digues ont été construites par elles. Mais il va arriver un moment où les digues ne pourront plus contenir l’eau. Alors, les eaux seront déversées dans les champs. La situation est vraiment inquiétante », prévient Sekou Maiga, exploitant agricole.
En plus des cultures, la montée des eaux menace également plusieurs routes qui relient les localités de la région. Les voyageurs devront dans quelques jours, faire des longs détours pour arriver à destination.
Et oui, il faut vraiment craindre mem pour les villes et village, car l’habite est qu’en cette période les paysans ouvrent les vannes des Lacs Horo, Tele, Fati Gouber etc afin de faire admetrr des centainnes des millions de metre Cube d’eau et cela permettait d’ecreter les hauteurs d’eau, cette année ces reservoirs sont deja pleinent alors qu’en amont du bassin les arrivées d’eau continuent. Que Dieu veille.