Plébiscité par 77% des Maliens lors de l’élection présidentielle de 2013, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), avait toutes les cartes en mains pour tirer le Mali hors du gouffre. Mais il n’a pas tenu sa principale promesse de rétablir l’autorité de l’État sur tout le territoire Malien. Au contraire, la situation sécuritaire s’est même empirée. C’est pourquoi je ne voterai pas pour lui le 29 juillet, écrit Le Guide.
Après le coup d’État de la junte de Kati en 2012, IBK m’est apparu comme l’homme qu’il fallait pour redresser le Mali. Cela se justifiait par sa solide connaissance de l’administration publique et sa réputation d’homme à poigne. En outre, son slogan de campagne cadrait parfaitement avec mes aspirations : « Le Mali d’abord, l’honneur du Mali, le bonheur des Maliens.». C’est pourquoi j’ai voté pour lui en 2013.
Mais une fois au pouvoir, l’homme est devenu méconnaissable. Le peuple l’attendait sur un certain nombre de secteurs essentiels : résolution de la crise du Nord, lutte contre la corruption, restauration de l’autorité de l’État, relance économique, éducation, création d’emplois, etc. Mais 5 ans après, le Mali ne se porte mieux dans aucun de ces secteurs. Notre pays semble même plus divisé que jamais.
L’insécurité s’est étendue
Lui, président de la République, pendant les cinq ans, n’a jamais pu mettre pied à Kidal. Pour qu’une autorité puisse se rendre à Kidal, il faut l’aval des mouvements armés de l’Azawad, alors qu’ils ont signé un accord reconnaissant la souveraineté de l’Etat malien. Pire, le président n’arrive même pas à faire respecter les termes de l’Accord. Sinon, comment comprendre que les milices continuent à circuler avec des armes, alors que le désarmement fait partie des préalables de la mise en œuvre de l’Accord ?
L’insécurité s’est étendue au centre du Mali ces derniers mois. Alors que les Peuls et les Dogons s’entretuent, IBK reste indifférent, pas une adresse à la nation sur la question. Pourtant, il est parti verser des larmes de crocodile à Paris lors de l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo.
Le panier de la ménagère ne s’est pas amélioré
Malgré une croissance du PIB qui dépasse les 5%, la ménagère n’a pas senti qu’un président est là pour remplir son panier. On ne sait pas si sa promesse de 200 000 emplois a été tenue ou pas, mais il a créé plus de chômage en démolissant des centaines de kiosques qui faisaient vivre beaucoup de familles. À cela s’ajoutent beaucoup d’affaires de corruption qui ont émaillé son régime, du scandale de l’avion présidentiel au dossier de l’équipement militaire, pour n’évoquer que les plus connus.
Pour toutes ces raisons et d’autres que je n’ai pas citées, je ne voterai pas pour IBK le 29 juillet.
Sans oublier son fils qui gere tous les marchés publiques.
Votre Pseudo en dit long, Hahaha
Voter ibk c’est livrer le Mali a l’anarchie