Combien sont ces Bamakois aujourd’hui qui déversent directement les ordures dans les caniveaux, urinent dans les endroits publics ou utilisent des sachets plastiques et les jettent un peu partout ? Si nous n’avons pas attendu l’État pour salir notre environnement, nous ne devons donc pas l’attendre pour le rendre propre, écrit le blogueur Souleymane Sangaré. Rendons Bamako propre.
Aujourd’hui, nous nous plaignons à longueur de journée de l’insalubrité de notre chère capitale, on s’en prend aux maires des différentes communes alors que le changement doit commencer par nous-même. Combien sont les Maliens qui ont leurs puits perdus et autres canaux d’évacuation qui ne débouchent pas directement sur la rue ? Combien sont ces Bamakois aujourd’hui qui déversent directement leurs ordures dans les caniveaux, qui urinent dans les endroits publics, utilisent des sachets plastiques et les jettent un peu partout ?
Chacun d’entre nous connaît la réponse. La vérité est que nous sommes tous responsables. Les ordures que nous voyons un peu partout dans la capitale ne sont pas tombées du ciel mais sont plutôt le fruit de nos actes.
La responsabilité de chacun
Mais si chacun se comporte en bon citoyen en faisant preuve de responsabilité, nous pouvons éradiquer le problème sans difficulté. N’attendons pas l’aval de qui que ce soit. Les premiers concernés sont nous-mêmes et non l’État. Si nous n’avons pas attendu pour salir, nous ne devons donc pas attendre pour rendre notre environnement propre.
Prenons exemple sur Kigali, la capitale rwandaise, réputée comme étant l’une des villes les plus propres d’Afrique. Ce n’est pas comme si les Kigalois produisaient moins de déchets que les Bamakois. C’est juste parce qu’ils ont su prendre les devants de façon patriotique et chacun remplit sa part de responsabilité.
Prenons des initiatives
Pourquoi ne pas s’organiser et créer des journées d’opération coup de balais deux fois par mois par exemple ? Après chaque opération, on pourrait décerner à la commune la plus propre un prix. Ce genre d’initiatives qui existent déjà peuvent apporter un vrai changement si elles sont exécutées de façon généralisée et permanente.
Sinon ce n’est pas la peine de se leurrer : même si l’Etat dépose une poubelle devant chaque porte à Bamako, rien ne va changer car le Bamakois est capable d’utiliser les poubelles en question à d’autres fins. L’indiscipline est bamakoise et chacun se croit tout permis.
Pour appuyer ce que tu dis,il faut que les maliens balaient leurs maisons et alentours. Si chacun commençaient par ceci,la ville ne pourrait qu’être saine et protégée des parasites nuisibles.
Pour appuyer ce que vous dites,il faut que les maliens respectent les mesures d’hygiènes.que chacun commencent par nettoyer sa maison et ses alentours,c’est pour le bonheur, de tout les maliens. On ne peut pas parlé de développement dans un pays sal.
Malheureusement ces mêmes comportements nous avons le résultat après la pluie de la semaine dernière. Les dechets surtout plastiques ont joué un rôle capital dans l’innondation. Mais le malien à l’oreille dur comme l’acier
Le problème de la capitale se résume à un seul constat bko jadis la coquette il ya de cela 50 ans aujourd’hui ya til combien de bamakois ?nous sommes au tout au plus1 millier tout le reste ce sont des villageois juste à titre d’exemple le malien clandestin vivant en France à le même comportement comme dans son village comment voulez vous que bko soit propre la seule solution à mon avis c’est de renvoyer tous ces villageois dans leur contrée et bko redeviendra la coquette