Lors des mariages, les Maliens procèdent à une retraite appelée Kognosso sigui, qui dure de 3 à 7 jours selon les contrées. Durant cette période, une femme de caste très expérimentée appelée Magnambaga accompagne la jeune mariée. Elle lui apprend les bases d’une vie de couple solide. Pour la blogueuse Niamoye Sangaré, cette tradition est en passe de disparaître, alors qu’elle est très importante.
La Magnambaga, très sollicitée dans le passé, a pour rôle de protéger les mariés contre les mauvais sorts durant la période de Kognosso. Elle apprend la mariée à satisfaire sexuellement son homme. Elle l’aide surtout à s’améliorer sur le plan religieux et spirituel, en lui donnant des incantations à faire pour éviter les disputes au sein du couple.
Elle lui apprend la différence entre la vie de célibat et les responsabilités d’une femme mariée. Au-delà du Kognosso, la Magnambaga reste en contact avec la jeune femme pour la guider et faire d’elle une femme accomplie.
Une tradition en voie de disparition
De nos jours les femmes font de moins en moins recours aux services des Magnambaga. Elles prétendent que les femmes d’aujourd’hui ne sont plus vierges quand elles se marient, et qu’elles n’ont plus besoin d’apprendre d’une vieille femme comment faire l’amour.
« Aujourd’hui, nous pouvons apprendre tout ce que nous voulons sur Internet. Mes copines m’ont aussi appris tous les astuces pour faire plaisir à mon mari et le garder pour longtemps », m’a confié Fifi, une jeune mariée. Pour elle, recourir à la Magnambaga est une perte d’argent.
Argument qui ne tient pas la route
Pour moi, les Magnambaga sont incontournables dans la réussite d’une vie de couple. Ce sont des femmes initiées aux secrets de la vie. Conseiller les jeunes mariées, c’est leur spécialité. Elles ont conseillé tellement de couples qu’elles savent tous les dangers qui attendent les jeunes mariés.
Dire qu’on peut se passer d’eux juste parce qu’il y a Internet, c’est comme si on disait au président de la République de virer ses conseillers économiques et d’aller étudier l’économie sur Internet. Ça ne tient pas la route.
Il faut bien les choisir
Cependant, il y a certaines femmes qui pratiquent ce métier comme un gagne-pain, sans connaître ses secrets. Je pense que c’est ce qui décourage beaucoup de femmes à louer leurs services.
Les vraies Magnambaga sont celles qui ont hérité cette pratique de leurs mères dans les familles de caste, et qui savent bien ce qu’elles font. Il ne faut donc pas se passer de leurs services, mais il faut bien les choisir.
Que ce une femme doit fait pour que son mari arrête de sorti la nuit
Je suis d’accord avec toi seulement les gens ont peur. On se sait plus qui est digne de confiance donc les mamans de méfient de leur service. Les secrets qu’elles détiennent, qui peuvent être utiles pour les mariés, elles peuvent les utiliser pour détruire ce même foyer qui est à son début sous l’ ordre de quelqu’un qui déteste soit la mariée soit le marié en contre partie de quelques choses surtout que c’est le gagne pain de beaucoup d’entre elles.
Je suis d’accord avec toi seulement les gens ont peur. On se sait plus qui est digne de confiance donc les mamans de méfient de leur service. Les secrets qu’elles détiennent, qui peuvent être utiles pour les mariés, elles peuvent les utiliser pour détruire ce même foyer qui est à son début sous l’ ordre de quelqu’un qui déteste soit la mariée soit le marié en contre partie de quelques choses surtout que c’est le gagne pain de beaucoup d’entre elles.
Vraiment vous avez raison
Il est important que les jeunes filles, qu’elles soient célibataires ou mariées de prendre conseil auprès de ses dame ( Magnambaga), pour un gestion de leur foyer.
Malgré qu’il y ait des réseaux sociaux, les magnambaga demeurent indispensables pour les couples.