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Folie d’une nuit, leçon à vie (deuxième partie)

Dans l’épisode précédent, vous avez découvert les circonstances dans lesquelles la belle N’na a connu le jeune « Caporal » jusqu’à la fatidique nuit qui va bouleverser sa vie. Découvrez la suite.

« Sangaré tu sais, m’a-t-elle dit, si Dieu le jour du jugement dernier, demandait à chaque humain de revenir sur terre pour corriger une erreur, je jure que je reviendrais supprimer ce maudit samedi soir. Mais bon, ce qui devait se passer s’est passé. »

 

Cette nuit là, son caporal a demandé à avoir des rapports sexuels non protégés et à force d’insister, elle a fini par accepter. « A vrai dire, je ne le voulais pas. C’est quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, même avec mon premier petit ami. Mais ce jour-là, je ne sais pas vraiment ce qui m’est passé par la tête. Sur le chemin du retour à la maison, plusieurs questions tournaient dans ma petite tête d’écolière. Des questions du genre : ‘’Et si jamais il était séropositif ?’’ Mais, j’avais surtout peur, d’une grossesse non désirée. »

Les jours se sont écoulés jusqu’au jour où ses menstrues devaient normalement venir. Elle a attendu patiemment mais en vain. « Ce jour-là, si tu avais mis un tubercule dans mon ventre, il en serait ressorti cuit. Je ne savais plus quoi faire. La nuit fut longue et très tôt le matin, j’ai appelé mon caporal pour lui dire que ‘’l’eau n’a pas coulé sous le pont’’. Une façon codée de lui dire je n’avais pas encore eu mes menstrues. Sa réponse a été de me dire de me calmer car c’était quelque chose qui pouvait être irrégulier. Et quand je lui ai dit que j’avais peur car si jamais c’était une grossesse j’étais morte dans le film, il continuait à me demander de me calmer. Je n’étais pas rassurée. J’ai donc décidé d’expliquer la chose à une camarade qui avait déjà été confrontée à une pareille situation. Elle m’a dit qu’il lui ait arrivée une fois, de faire plus de deux jours d’attente et que c’était le troisième jour qu’elle a vu ses menstrues. J’avoue que j’ai été légèrement soulagée et rassurée. La nuit, le gars m’a appelé pour prendre des nouvelles mais je n’ai rien eu de nouveau à lui dire à part, ‘’toujours rien’’. Le lendemain matin, au réveil, je me suis senti un peu bizarre. »

 

Ma mère était déjà dans la cuisine et comme d’habitude, j’ai pris un petit café suivit du riz couché. Bien rassasiée, je me suis emparée de mon téléphone pour faire un tour sur les réseaux sociaux. C’est en naviguant sur internet, que j’ai senti quelque chose comme de l’eau glacée, remonter de mon estomac jusqu’à ma gorge. J’ai jeté le téléphone et couru vers le couloir qui conduit aux toilettes. A peine j’avais fait trois pas que ma bouche était déjà remplie de tout ce que je venais de prendre comme petit déjeuner. En entendant le bruit de mes pas, ma mère est sorti en vitesse de la cuisine et quand elle m’a vu courbée, en train de rendre, elle m’a posé cette question qui sonne encore dans mes oreilles comme un glas : « N’na ! Dis-moi que ce n’est pas vrai ? » Je ne savais quoi répondre. Je me suis relevé pour regagner ma chambre. Couchée sur mon lit sans savoir vraiment ce qui m’arrivait, j’ai eu l’idée d’appeler la grande sœur de mon caporal. Cette dernière m’a demandé de me calmer et de faire un test de grossesse. Le lendemain matin, j’ai couru dans une pharmacie pour l’acheter. A la maison, j’ai filé dans les toilettes et après avoir placé la chose pendant quelques minutes, je l’ai retiré et je me suis mise à prier le seigneur. Quand j’ai regardé, hélas, j’ai vu que j’étais bel et bien en état de grossesse. Je me suis dit que j’étais foutue à jamais. Je suis retournée dans ma chambre et j’ai appelé le gars pour lui dire que je suis enceinte de lui. Sa réponse fut la suivante : « Es-tu sure de ce que tu dis ? » Je lui ai répondu que je venais de faire un test de grossesse.

 

A suivre…

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