Donner naissance est un moment extrêmement important dans la vie d’une femme. Cela nécessite également une formation de qualité de la sage-femme pour prévenir les dangers et aider à donner la vie.
La grossesse est un merveilleux moment dans la vie d’une femme qui attend le premier cri d’un bébé. Mais, cette période qui dure généralement neuf mois est faite de maladie, de peur et beaucoup de stress. Pour aider et soulager la jeune femme enceinte, nos grands-mères avaient leur méthode et surtout leurs petits secrets. Aujourd’hui, les sages-femmes ont repris ce rôle et sont là pour les femmes en état de grossesse ou celles en quête de grossesse.
Grâce aux sages-femmes, de milliers de femmes connaissent la joie d’entendre le cri d’un bébé qui vient de naitre. Hormis ces services, elles aident aussi les femmes dans le cadre de la planification familiale. Ainsi, les femmes ont l’assurance de tomber enceinte au moment voulu.
Cependant, beaucoup de femmes meurent également parce qu’elles n’ont pas accès à des sages-femmes bien formées. Certaines auraient pu être sauvées si elles avaient bénéficié d’un service de qualité.
Secrets transmis de génération en génération
Lors de la dernière journée internationale de la sage-femme, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé que les sages-femmes formées et qualifiées, selon les normes internationales, peuvent fournir 87% des services dont ont besoin les mères et les nouveau-nés.
Autrefois, les femmes se faisaient aider et assister par des vieilles qui avaient, selon ma grand-mère, de véritables secrets transmis de génération en génération. La vieille dame assistait la jeune dès le premier mois de grossesse jusqu’ à son terme. Elles apprennent à la femme ce qui est interdit pendant la grossesse.
Risques pour les futures mamans
La sage-femme d’aujourd’hui est formée tant sur le plan théorique que pratique avant de commencer à exercer. « Ce métier est une passion pour nous. Nous pouvons assister des femmes en travail pendant de longues heures. Mais, les complications lors de l’accouchement restent le moment le plus pénible pour nous sages-femmes », explique Mme Coulibaly, sage-femme au Centre de santé de Djelibougou, en commune 1 du district de Bamako.
Pour Dr Touré, formateur à l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), être sage-femme exige une formation de qualité. Autrement, la pratique sans formation de qualité comporterait des risques pour les futures mamans : « Dans notre institut, elles sont formées en sante de la reproduction. Après, elles font les stages pratiques dans des hôpitaux et CSCOM pour faire face à la réalité. Faire accoucher une femme est une fierté, mais la pratique demande une formation assidue et de qualité », prévient le praticien de santé.
En tant que agent de santé je valide les dits de monsieur Toure en plus de cela il faut avoir avoir l’amour du métier à beau pratiquer le stage si tu n’a pas l’amour c’est zéro