Processus consistant à faire le diagnostic complet, la visite technique se fait une à deux fois par an selon le type de véhicule. Au Mali, la réalité est tout autre en circulation routière : l’état de certains véhicules donne à réfléchir.
La scène se déroule sur le pont Fahd. Une voiture prend feu en pleine circulation routière en présence de plus de vingt autres véhicules. Seul un véhicule disposait d’un extincteur pour stopper l’avancée des flammes. Pourtant, la visite technique recommande que tous les véhicules disposent d’un extincteur.
Malheureusement, ce n’est pas le cas. Rares sont les véhicules qui en possèdent. Cela n’est que la partie immergée de l’iceberg. Au Mali, tous les types de véhicules sont les bienvenus dans la circulation routière, quel que soit leur état. Sauf si le propriétaire n’a pas les papiers du véhicule au complet. Aucune rigueur dans les contrôles routiers de la part des agents à qui cette responsabilité incombe.
Facteur d’accidents de la circulation
La visite technique, comme son nom l’indique, consiste à faire le contrôle technique d’un véhicule. Il s’agit de la vérification minutieuse de certains détails tels que l’éclairage, la signalisation, la visibilité, les pneumatiques, l’équipement de freinage, l’habitacle, la structure, la carrosserie, le moteur, l’échappement. D’autres équipements sont concernés : l’extincteur, l’airbag, le triangle de sécurité, etc. Le véhicule doit bonnement disposer de tout cet ensemble avant d’acquérir le certificat de la visite.
Si lors du passage au centre de contrôle technique tous les véhicules remplissent ces conditions, rares sont ceux qui sont maintenus en bon état une fois le certificat obtenu. Pourtant, l’état défectueux des engins est souvent la cause de certains cas d’accident de la circulation.
L’anarchie qui règne dans la circulation a presque atteint son paroxysme. Un tour dans les rues de Bamako suffit pour se faire une idée. Certains véhicules en circulation constituent un véritable danger pour leurs propriétaires ainsi que les autres usagers. A la méconnaissance des règles de conduite, s’ajoute l’état défectueux des véhicules.
Certains véhicules sont dans un état calamiteux : système de freinage presque non fonctionnel, des feux de stop qui ne s’allument pas et souvent d’autres sans rétroviseurs. Pourtant, le refus de remplir les conditions recommandées par le contrôle technique peut couter très cher.
Maintenir un véhicule en bon état dans la circulation routière est bénéfique pour tous. C’est avoir conscience de sa sécurité et de celle des autres.