Attention, cette vidéo d’une voie ferrée endommagée par les eaux de pluie n’est pas du Mali
#Benbereverif : non, le Cames n'a pas refusé de reconnaître le baccalauréat malien
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Un faux message prétend que le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) refuse de reconnaître le baccalauréat malien cette année. Il n’en est rien. C’est de l’intox.

Une rumeur sur le baccalauréat malien est devenue virale sur les réseaux sociaux au Mali. Il s’agit d’un texte partagé sur les groupes WhatsApp au sujet de la prétendue non reconnaissance du baccalauréat malien de cette année par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur ( Cames).

« Le baccalauréat malien 2021 ne sera pas reconnu à l’étranger, dans les pays membres du Cames, raisons évoquées les conditions dans lesquelles les autorités de la transition tentent d’organiser ledit examen », peut-on lire dans le message. Le texte indique comme source un communiqué de cette organisation continentale.

Un démenti officiel du Cames

Benbereverif a voulu en savoir plus en recherchant ce communiqué sur le site web du Cames. Nous n’avons rien trouvé. En outre, nous avons contacté l’organisation pour vérification. Elle a apporté un démenti officiel dans un post Facebook que nous pouvons lire ici.

Le Cames précise que la reconnaissance du baccalauréat ne fait pas partie de ses missions et que son domaine d’intervention est celui de l’enseignement supérieur. « Le Cames n’a jamais émis un tel communiqué. D’ailleurs, la reconnaissance du bac n’est pas dans les missions du Cames. Le Cames évalue et accrédite uniquement les offres de formations du supérieur (Licence, Master, Doctorat) », peut-on lire dans la réponse de l’organisation au sujet de ces fakes news.

Au Mali, la situation est tendue autour de la tenue des examens de fin d’année tel que le baccalauréat. Les enseignants ont décidé de boycotter les épreuves jusqu’à satisfaction de doléances que leurs syndicats réclament au gouvernement. Donc, attention aux fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux autour de cette actualité.

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