#LaissezNousJouer : vous avez dit terrains de sport ?
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#LaissezNousJouer : vous avez dit terrains de sport ?

Dans les communes, la raréfaction des terrains de sport pour les jeunes a atteint un niveau critique. La plupart des terrains sont vendus sans être remplacés. Retour sur une campagne de Benbere dont nous sommes fiers.

Ce n’est pas le sujet du demi-siècle d’indépendance, mais le problème des espaces de sport pour les jeunes n’en demeure pas moins préoccupant dans les communes du Mali. Personne n’est près d’oublier la vague de violences, folles, déchaînées, que l’expropriation des terrains a lâchée comme un raz-de-marée à Badialan, à Bacodjicoroni et ailleurs dans la capitale, Bamako. Dans ces quartiers, face à la folie prédatrice des spéculateurs fonciers, les jeunes sportifs en sont arrivés au point où il fallait affronter les forces de l’ordre pour récupérer leurs terrains et traduire leur indignation.

Ailleurs, dans d’autres quartiers, ils sont en train de réfléchir aux mécanismes de sécurisation de ces biens communs qui ne sont pas à l’abri d’une privatisation éventuelle. La cour des écoles est transformée en terrain de sport faute d’espaces réservés dans le quartier où des jeunes, qui s’ennuient comme pas permis parce que sans activité, conservent encore le souvenir de terrains vendus par des élus. Qui, l’impunité aidant, se dandinent après dans le quartier comme un habitant du Bronx. Ce qui est évident, c’est qu’il y a une notable raréfaction des espaces de sports dans les murs de nos quartiers. Tout cela parce que l’ampleur de l’enjeu de ces terrains n’est pas mesurée, conceptualisée et mise en politique.

Les protestations des jeunes pour récupérer leurs terrains de sport n’ont certes pas fait bouillonner les chaudières éditoriales de la presse locale. Mais Benbere a décidé d’y consacrer un dossier en allant à la rencontre des jeunes concernés, des élus ainsi que des services techniques concernés.

Nous avons donc recensé les billets publiés pendant trois mois dans le cadre de ce dossier.

Ne touchez pas à nos terrains de sport !

Cet article fait un peu l’historique des combats menés contre la prédation foncière, depuis la célèbre chanson Monsieur le maire du groupe Tata Pound jusqu’à aujourd’hui. Un problème qui, malgré les multiples dénonciations, demeure d’actualité.

Abdoulaye Diarra : « Il faut barrer la route aux spéculateurs fonciers »

Les espaces publics, de plus en plus, échappent aux populations. Ceux des bas-quartiers en souffrent plus. Dans cette interview, un international de foot malien propose comme solution l’occupation de ces espaces par les jeunes pour ainsi dissuader ceux qui veulent s’en accaparer par tous les moyens.

A Kalaban-coro, le match sans espoir des jeunes pour leur terrain

Si certains jeunes, grâce à leur combat, ont pu récupérer leur terrain de sport, d’autres hélas ont perdu le leur. Cet article revient sur le cas des jeunes d’un secteur de Kalanban-coro, auxquels les autorités ont tendu un piège en transformant leur terrain de jeu en marché. Cela fait 5 ans que le combat pour essayer de le récupérer est au point mort.

Alkalifa Coulibaly : « La spoliation des espaces sportifs compromet l’avenir des jeunes »

Quand les jeunes n’ont pas d’espaces pour jouer, ils sont menacés de se retrouver dans des activités illicites, dangereuses pour leur avenir. C’est ce que Alkalifa Coulibaly, deuxième portier de l’équipe nationale junior de football du Mali, explique dans cette interview.

A Sebenicoro, la cour d’une école transformée en terrain de sport

Le problème du manque de terrains de jeu est tellement récurrent que la cour de certaines écoles est transformée par des jeunes en terrain de sport. Cet article met à nu le cas de l’école « Sebe » sise au quartier de Sébenicoro. Les responsables de ladite école, entre professionnalisme et peine pour ces jeunes qui ne demandent qu’à jouer, ne savent plus s’ils doivent leur interdire la cour ou pas.

A Sikoro, duel sans merci autour d’un terrain de sport

A Sourakabougou, une affaire d’espace public arrive en justice. D’un côté, les jeunes du quartier qui s’opposent à sa vente et de l’autre, une dame qui en réclame la paternité. Cet article donne les détails sur ce bras de fer qui se poursuit encore.

A Bacodjicoroni, le terrain au bout de la révolte

Dans certains quartiers de Bamako, les jeunes sont très engagés pour la défense des espaces publics. Quiconque veut mettre la main sur un terrain de jeu se heurte à une résistance qui ne dit pas son nom. Cet article revient sur un cas qui s’est déroulé à Baco-Djicoroni où la vente d’un terrain a lamentablement échoué.

Terrains de sport, espaces en voie de disparition

Le supplice de se voir dans l’impossibilité de pouvoir mouiller le maillot rend certains jeunes malheureux. C’est dur de se voir priver de tout, même des choses les plus élémentaires comme un simple espace de jeu. Cet article, plus qu’un simple coup de gueule, est un plaidoyer afin que les autorités fassent du problème de spoliation des espaces de jeu une priorité.

A Mopti, jeunes basketteurs cherchent terrain désespérément

Le problème des espaces, en plus de toucher toutes les disciplines sportives, ne se limite pas qu’à la seule capitale mais fait des ravages dans les régions. Cet article dénonce un cas de la ville de Mopti, dans le centre du Mali, où les terrains de basket font défaut.

Il faut encore plus de terrains de sport

Qui dit sport dit existence de terrain pour le pratiquer. En plus de la lutte pour la sauvegarde des espaces menacés, il faut une autre lutte pour la multiplication des espaces comme le recommande cet article.

A Kabala, les jeunes s’organisent contre les « prédateurs fonciers »

A Kabala, les terrains se morcellent et se distribuent aux plus offrants. Les jeunes, qui finalement en ont ras-le-bol, ont décidé de s’unir pour protéger le plus gros terrain du quartier, visiblement convoité par ceux qu’ils appellent les prédateurs fonciers.

Bamako: un terrain de sport récupéré au prix d’affrontements

Les affrontements au sujet des espaces de sport se passent parfois entre les jeunes des quartiers et les forces de l’ordre, tellement les spoliateurs sont décidés à se les offrir. Cet article parle du cas de Badialan II, en commune 3 du district de Bamako.

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