Lutter contre la spéculation foncière est une chose, mais il faut aussi veiller à rénover les installations existantes. A Mopti, les basketteurs se trouvent privés de leur emblématique terrain de Gangal depuis une année.
Laissez-nous jouer !
Laissez-nous jouer ! Dans les murs de nos quartiers, les jeunes se défoulent en jouant au foot, au basket ou pratiquent les arts martiaux. Mais leurs espaces de vie sont menacés. Pour donner la parole à ces jeunes et alerter sur un problème qui a atteint un niveau critique, les contributeurs de Benbere se sont rendus dans ces quartiers où le climat est à la gravité entre jeunes et élus. Nous allons à la rencontre des jeunes de Badialan, qui ont dû affronter la police pour récupérer un terrain, vendu pour y construire une gare. En commune V du district de Bamako, pendant une soirée les jeunes en colère ont perturbé la circulation en occupant la route et scandant des propos hostiles au maire. Avec « Laissez-nous jouer ! », Benbere donne la parole aux jeunes, élus et chefs de quartiers, aux ministères et représentants des mairies.
#LaissezNousJouer : Il faut encore plus de terrains de sport
La pratique du sport implique la disponibilité d’une population surtout jeune mais également de terrains qui constituent des espaces de construction citoyenne selon Ousmane Soumbounou, blogueur.
#LaissezNousJouer : A Kabala, les jeunes s’organisent contre les « prédateurs fonciers »
A Bamako comme dans les quartiers périphériques, les terrains de sport des jeunes sont convoités par les élus locaux et autorités traditionnelles qui veulent les morceler et vendre. A Kabala, les jeunes tentent tant bien que mal de protéger le […]
#LaissezNousJouer : Bamako, un terrain de sport récupéré au prix d’affrontements
Les jeunes de Badialan II, en commune III du district de Bamako, ont affronté les forces de l’ordre, le 2 avril 2019, pour s’opposer à la vente d’un terrain de sport. Au Mali, ces espaces de loisirs sont plus que […]
#LaissezNousJouer : Ne touchez pas à nos terrains de sport !
Dans le tube Monsieur le maire de l’album La Révolution le trio du groupe de rap Tata Pound mettait en scène la cupidité de certains maires qui oublient les promesses faites aux électeurs, en s’adonnant à la vente illicite et à la distribution de terrains (surtout […]