Les jeunes du centre du Mali, précisément ceux de Niono, Farabougou, Djenné, Bandiagara, Macina ont un rôle important à jouer pour le retour de la paix dans leurs localités respectives.
Les régions de Ségou et Mopti sont devenues des terrains de conflit opposant parfois d’acteurs socioprofessionnels qui se battent pour la gestion ou le contrôle de ressources. L’apparition des groupes extrémistes violents et de milices d’autodéfense a provoqué des évènements d’une extrême violence dans plusieurs villages. La jeunesse doit se mobiliser pour sensibiliser les acteurs de la violence à taire les hostilités.
La jeunesse, avec l’aide des chefs de village, peut faire des rencontres entre les communautés en conflit pour parler de paix, de tous les aspects des conflits afin de trouver un terrain d’entente. Les jeunes griots peuvent parler de valeurs sociales à savoir la parenté à plaisanterie, l’hospitalité, l’entraide pour que les communautés en désaccord se pardonnent mutuellement. De même, la jeunesse peut créer des associations dans lesquelles toutes les communautés se retrouvent pour exposer leurs soucis, leurs inquiétudes en cette période de crise. Cela renforcera la cohésion sociale entre les communautés.
Stéréotypes et préjugés
Aussi, la jeunesse peut profiter de ces rencontres sociales pour parler des conséquences néfastes des stéréotypes et préjugés. Et de la façon dont il faut assister les personnes qui ont perdu des êtres chers lors des conflits.
Le sport et la culture fédèrent. Pour consolider la cohésion sociale dans les localités du centre au Mali, la jeunesse de ces localités doit organiser les activités sportives comme le football afin que les jeunes se rassemblent, échangent et se connaissent. Lors des compétitions de foot, il faut prôner le fair-play. Cela va apaiser les tensions entre les communautés.
En plus des activités culturelles et de loisirs, les jeunes du centre doivent aussi faire des rencontres durant lesquelles chaque communauté, chaque village met en valeur sa culture à travers la musique, l’art et la cuisine. Ce genre d’activités suppriment les stéréotypes et préjugés entre les communautés et procurent de la joie. Enfin, il faut explorer la voie du dialogue pour une issue pacifique à cette crise. La jeunesse doit être cœur de ce processus pour une sortie de crise durable
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