Au Mali, beaucoup de gens considèrent les handicapés comme des gens maudits et les discriminent. Mais le blogueur Tony Star nous prouve que les handicapés sont des gens normaux, et qu’ils peuvent faire de jolis exploits si nous leur faisons confiance.
En se référant à la loi relative aux droits des personnes vivants avec un handicap, elles ont droit à une assistance adaptée, à des mesures particulières de protection sociale, à l’éducation, à la formation spéciale et à l’emploi. Mais, nous constatons que dans nos familles ou dans la société, les condititions vitales ne sont pas réunies, et que les personnes handicapées manquent d’aménagements adaptés.
C’est le cas pour Aboubacar, un ami handicapé de longue date. Il témoigne : « J’ai abandonné les études depuis le primaire car j’en avais assez des humiliations que me faisaient subir mes camarades de classe et les autres élèves du collège. Seule la maîtresse me soulageait. Aussi, j’avais d’énormes difficultés en utilisant les toilettes de l’établissement, chose que je ne pouvais expliquer à tout le monde. Je rampais dans la saleté », m’a-t-il dit.
Aboubacar ajoute qu’il croit aussi que sa famille ne l’acceptait pas vraiment. Il passait donc la journée avec son ami Oumar, un apprenti couturier qui lui répétait sans cesse qu’il pouvait devenir un bon couturier parce qu’il était intelligent et soucieux de son avenir. C’est ainsi qu’il a appris la couture.
Plus le temps passait et plus, Aboubacar dépassait les autres apprenants. Il est devenu en moins de cinq ans, son propre patron et a ouvert un atelier dans le quartier de Sénou, où il réside actuellement. Sa famille le respecte à présent car il arrive à participer aux dépenses de la maison en se chargeant de la nourriture.
Une albinos entourée d’amour
Fatoumata, elle, est albinos. Les enfants l’appellent « Toubabou » (« la blanche » ou « le blanc » en langue Bamanankan). Une maladie liée au manque de mélanine, qui peut parfois avoir de graves conséquences, et provoquer une forme de handicap physique (brûlures, cécité…). Lors de notre échange, elle m’a fait le résumé de ce qu’elle vit. Contrairement à Aboubacar qui était méprisé par sa famille, Fatoumata est entourée d’amour, ce qui lui fait même oublier qu’elle n’a pas assez de mélanine.
« Mes parents me traitent comme les autres enfants et même avec plus de privilèges. Cela me gêne d’ailleurs parfois. Au lycée seulement, j’ai eu quelques soucis avec des problèmes de vision. J’étais donc obligée d’effectuer des déplacements en classe d’un moment à un autre et mes camarades s’en plaignaient. Je ne sais pas si c’était parce que j’étais la première de classe », précise-t-elle malicieusement.
Les histoires de ces deux personnes nous prouvent que les personnes handicapées peuvent réussir s’ils sont soutenus par leur famille. Cessons de les mépriser et de les rejeter. Ainsi nous les aideront à avoir un bon avenir.
merci bien frère et dis leurs qu’ils se doit de raisonner que ce sont eux ( les personnes )
qui leur penses de la sorte qui sont en réalités comme ça
merci bien frère et dis leurs qu’ils se doit de raisonner que ce sont eux ( les personnes )
qui leur penses de la sorte qui sont en réalités comme ça