Le comité technique de suivi du projet STAMP+( (Sustainable Technology Adaptation for Mali’s Pastoralists), a tenu sa première session ordinaire, début juillet 2023 à Bamako. Au menu, l’état de mise en œuvre du projet et son extension aux régions du sud.
La situation sécuritaire avec son corollaire de sabotage des infrastructures de télécommunications, le pillage du bétail et le déplacement des populations ont affecté la mise en œuvre du projet, selon Baba Togola, le directeur pays de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), chef de file du consortium d’exécution du projet.
Pour juguler ces difficultés, les acteurs envisagent une extension de « Garbal » vers le centre ( Bankass, Koro, Niafunké), et au sud ( Sikasso, Ségou et San), où des services similaires seront fournis aux agricultures sur la disponibilité des ressources en eau, la mobilité du bétail, les prix des denrées, entre autres.
Agriculture intelligente
Selon Adama Camara, conseiller technique au ministère de l’Agriculture, le projet STAMP+ vise à améliorer la résilience de 55 000 pasteurs et agropasteurs, à travers le service « Garbal » qui offre aux communautés vulnérables une solution numérique qui fournit des informations et conseils permettant de s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques.
« Le Projet STAMP+ est sans doute une meilleure opportunité de promouvoir l’utilisation des données satellitaires et technologiques modernes, pour développer une agriculture intelligente face aux changements climatiques », renchérit Antje Van Driel de l’ambassade des Pays-Bas au Mali.
Le projet est porté par un consortium de partenariat public privé, composé du ministère de l’Agriculture, Orange Mali, l’ONG Tassaght, Hoefsloot Spatial Solutions HSS et l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) qui assure la coordination du projet.
Il est financé par l’Ambassade des Pays-Bas, à hauteur de 7,5 millions d’euros pour une durée de trois ans de 2021 à 2024.