Twittoscopie : soulagement après la libération de Soumaila Cissé
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Twittoscopie : soulagement après la libération de Soumaila Cissé

Soumaila Cissé, a retrouvé la liberté après 6 mois de captivité. L’opposant a été libéré ce 8 octobre avec trois autres otages occidentaux. Les internautes maliens sont partagés entre soulagement et inquiétude.

Plusieurs fois, des fakes news ont circulé annonçant sa libération. Le 8 octobre, la présidence du Mali a confirmé sur Twitter sa libération, annoncé depuis le 5 octobre, donnant ainsi lieu à un emballement médiatique.

D’autres otages, au-delà de Soumaïla Cissé, ont été libérés, notamment la Française Sophie Pétronin, humanitaire très connue à Gao, kidnappée en 2016. Deux italiens font partie aussi des 4 otages libérés. Arrivés à Bamako, ils ont été reçus par les autorités de la transition.

Course folle au « scoop »

Le 5 octobre 2020, des informations annonçant la libération de M. Cissé et l’humanitaire française ont circulé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter. Puis, il y a eu un emballement médiatique, qui  a entrainé les rédactions dans une course folle au « scoop ». Certains internautes affirmaient avait l’espoir que Soumaila Cissé dormirait à Badalabougou le même jour.

C’est dans la nuit du jeudi 8 octobre que l’avion qui transportait les otages libérés de Tessalit à Bamako s’est posé sur le tarmac de l’Aéroport international président Modibo Keita-Senou. Leurs proches étaient là pour les accueillir. Des moments particulièrement émouvants.

Contrepartie

Les autorités maliennes ne se sont pas encore prononcées sur les conditions de cette libération. Cependant, des sources évoquent la mise en liberté de près de 200 présumés terroristes en échange de Soumaila Cissé et Sophie Pétronin. Un arrangement que certains jugent scandaleux, car renforçant, disent-il, les groupes extrémistes violents. Concernant le rançon, certains parlent de 6 650 000 000 francs CFA, soit 10 000 000 d’euros. Parmi eux, il y a Lemine Ould Salem, journaliste mauritanien et fin connaisseur des groupes djihadistes au Sahel.

Le 25 mars 2020, Soumaila Cissé, chef de fil de l’opposition malienne et leader de l’Union pour la république et la démocratie (URD), a été enlevé à Niafunké, dans la région de Tombouctou en pleine campagne pour les législatives 2020. Ce jour-là, son garde du corps est tué et onze autres membres de son équipe de campagne sont enlevés par des individus armés, présumés  proches du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Tous ont avaient été relâchés sauf l’ancien député de Niafunké.

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