Pendant que certains trouvent que les premières gouttes de pluie tardent à venir et organisent des prières collectives pour implorer la clémence de Dieu, d’autres ont peur d’inondations ou d’éboulements de leurs habitations dès que la pluie s’annonce, écrit le blogueur Anassa Maiga.
Pendant que dans les régions du sud, il pleut toutes les semaines depuis le mois de juin, Gao n’a enregistré que six grosses pluies. Mais dès qu’il pleut, rares sont les rues de la ville où l’on peut se frayer facilement un chemin. Aucun dispositif d’évacuation des eaux de pluie dans la ville. Conséquence : les eaux se détournent de leurs voies habituelles. Du coup, la majorité des habitants de Gao dont les constructions sont en banco, s’inquiètent d’inondation ou d’éboulement de leurs habitations.
Avant ou pendant la période hivernale, des associations ou des regroupements d’intérêts économiques creusent le maximum de caniveaux. Mais des « personnes n’ayant aucun souci pour le bien commun » continuent à y déverser des ordures ménagères et d’autres pourritures nauséabondes.
Habitations fragilisées par la pluie
La mairie doit appliquer des sanctions exemplaires contre ces mauvais citoyens dont les comportements nuisent à la communauté. Elle doit mobiliser les jeunes à travers les associations pour organiser dans chaque rue de la ville, des curages de caniveaux ou des journées de réflexions avant chaque période hivernale sur les risques d’inondation et les solutions pour les prévenir.
En milieu de semaine, au moins quatre maisons déjà atteintes par la pluie se sont écroulées suite à l’onde de choc provoquée par les détonations des forces françaises Barkhane.
Contrairement aux autres années, cette période hivernale est régulière. Six pluies ont été enregistrées en moins d’un mois, contre cinq seulement pour toute la saison dernière. C’est une bonne chose pour l’agriculture, mais d’autres inondations sont aussi à craindre.
C’est grave les maison touché en Banco