L’insécurité alimentaire au Mali touche en particulier les enfants et les femmes enceintes, qui sont les couches les plus vulnérables à la malnutrition.
La malnutrition est due à la suralimentation ou la sous-alimentation d’une personne. Elle touche en particulier les femmes enceintes et les enfants, qui sont les plus vulnérables. L’insécurité alimentaire est constante au Mali à cause notamment des effets néfastes du changement climatique et la situation sécuritaire du pays.
En 2018, le taux de prévalence de la malnutrition aiguë était estimé à 10% à l’échelle du pays. Tandis que la forme sévère était évaluée à 2%, selon les chiffres du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Si la nourriture est une nécessité pour la survie de l’humain, une alimentation équilibrée est gage de bien-être. L’alimentation joue un rôle important dans la croissance d’un enfant.
Impact sur la santé de l’enfant
« Les insuffisances alimentaires causent des maladies comme la kwashiorkor, l’anémie, le rachitisme ou la cécité. Ces différentes pathologies ont un impact négatif sur la santé de l’enfant », explique Aichata Doucouré, nutritionniste. Selon cette spécialiste, la sous-alimentation est la forme de malnutrition la plus fréquente chez les enfants. Elle est due à l’incompréhension de la physiologie et du besoin alimentaire de l’enfant suivant son évolution. Et affecte le développement normal des os de l’enfant.
Au Mali, la diversification de l’alimentation suivant l’âge et le poids de l’enfant n’est pas courante. Beaucoup d’enfants souffrent à cause du déséquilibre alimentaire. Chez les adultes, une alimentation inadaptée au corps peut conduire à une suralimentation. Engendrant des pathologies comme le surpoids, l’obésité. Elle favorise également l’émergence de maladies cardiovasculaires notamment le diabète, l’hypertension, le cancer, l’hypercholestérolémie, entre autres.
Insécurité alimentaire
En général, quand on parle de malnutrition, nous faisons allusion aux « gens maigres ». Alors que l’apparence physique est un indicateur trompeur. Quel que soit le physique, on peut être victime de malnutrition. « La maigreur squelettique, symbole habituel de la malnutrition, illustre les effets de la sous-nutrition, prévient la nutritionniste. Mais la malnutrition prend bien d’autres formes dont l’obésité. Quels que soient la forme et le poids du corps, une personne peut être malnutrie ».
L’insécurité alimentaire touche particulièrement les femmes enceintes et les bébés. Un dépistage et une alimentation riche et équilibrée permettent de lutter contre la malnutrition et prévenir les conséquences liées à la maladie.
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