En milieu nomade, la question de la sexualité est difficile à aborder.
« Il y a des familles où tout ce qui touche à la sexualité est considéré comme sale où défendu. On ne sait plus si on est un enfant de l’amour ou de la faute », disait Françoise Dolto, artiste, écrivaine et médecin. Dès l’enfance, il est interdit à la fille de regarder, de parler avec un inconnu. Ce qui fait qu’avant leur menstruation, les filles ne sont pas bien préparées à comprendre le fonctionnement du corps féminin. Et aussi à savoir que tout contact avec un homme, qui peut leur coûter la perte du sang, est un comportement impardonnable de la part du parent. Cela peut rabaisser la valeur de la fille. « Je n’accepterai jamais de me marier avec une femme qui a déjà perdu sa virginité», témoigne un jeune célibataire.
Egalement, on peut mettre en cause la question du mariage. Dès les premières pertes de sang, chez la plupart des nomades, les filles devront se soumettre à une autodiscipline qui les protègera de toute perturbation affective pour ne pas perturber leur cycle biologique.
Négligence
Les garçons, avec qui il n’est pas facile de discuter de ce sujet, sont le plus souvent affectés par ce phénomène d’ignorance de la satisfaction du désir sexuel. Ils n’arrivent même pas à savoir ce qu’il faut quand une femme est enceinte ou en règle. Cela pose un véritable défi auquel certains nomades sont confrontés.
Pour une partie des jeunes, il est plus difficile de déterminer le début précis de la puberté. Ils reçoivent une éducation sexuelle moins formelle. Pour les deux sexes, l’acquisition d’un certain savoir est honorée par l’attribution d’un voile de tête qui permet, aux filles comme aux garçons, de devenir l’objet d’un nouveau regard. La plupart des hommes nomades vous diront que la sexualité pour eux est un devoir, mais qui a des limites. L’une est de faire l’amour dans le respect recommandé par la religion afin d’être béni. L’autre : il est l’interdit de toucher les parties intimes de son conjoint.
Manque de temps
Les jeunes qui exercent des activités affirment qu’ils n’ont pas le temps de faire du sexe en stimulant les organes capables d’amener leurs femmes à l’orgasme. Pour eux, une simple pénétration suffit pour faire jouir sa partenaire. Ils ne sont pas nombreux ceux qui explorent le corps de leurs partenaires pour leur donner tous les plaisirs liés aux préliminaires. Nous mettons en avant la question religieuse ou celle de la propreté : « Il m’était presque interdit de demander à mon mari de me satisfaire à la manière que je voulais», confie une jeune mariée.
Nombre de nomades vous diront que les relations sexuelles hors mariage sont formellement interdites. Enfreindre ce qui est du domaine du licite relève du registre de la « zina », terme que l’on traduit généralement en français par « fornication » Baba nous parle de l’interdiction de la fornication en islam : « Si l’on trouve qu’un homme a couché avec une femme mariée, ils mourront tous les deux ». Et un autre va plus loin : « Si une jeune fille vierge est fiancée à quelqu’un et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les conduirez tous deux à la porte de la ville, et vous les lapiderez jusqu’à ce qu’ils meurent », nous confirme Mahmoud, élève à l’école coranique. Dans la vie des nomades, il est difficile que quelqu’un vous introduise à la question de la sexualité.
Bien
Plus de précisions sur le peuple nomade. Ou vivent ils, de quelles ethnies est composé ce peuples. De quoi vivent ils? Quel lien avec tout cela et leur éducation sexuelle
Que dieu nous guide de mariage pour tout l monde qui à besoin de fourou
Bien