Des personnalités, notamment africaines, lancent un appel pour la libération de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne, enlevé à Niafunké il y a bientôt un mois.
Monsieur Soumaila Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD), chef de file de l’opposition malienne, ancien ministre, ancien président de l’Union économique monétaire ouest- africaine (UEMOA) et candidat à plusieurs reprises à l’élection présidentielle au Mali, a été enlevé en compagnie des membres de sa formation politique, en délégation, le mercredi 25 mars 2020.
Cet enlèvement a eu lieu dans la circonscription électorale de Niafunké (région de Tombouctou/au nord du Mali). Le candidat Soumaïla Cissé était en campagne électorale en vue des élections législatives du 29 mars et 19 avril 2020. Il a été enlevé par des hommes armés non identifiés.
Au cours de cet enlèvement, le garde du corps de Monsieur Soumaïla Cissé a été tué par balle. Deux autres personnes de sa délégation ont été grièvement blessées. A ce jour, Monsieur Soumaïla Cissé est toujours otage de ses ravisseurs.
Sa famille, son parti politique, ses militants et alliés ainsi que ses nombreux soutiens tant au Mali qu’à l’étranger sont inquiets. Les motifs de son enlèvement restent inconnus. D’ailleurs, ses ravisseurs, étrangement, n’ont à ce jour exprimé aucune revendication précise ni exposé un quelconque motif de son enlèvement.
Loin des siens, privé de liberté d’aller, de venir et de s’exprimer à sa guise, sans doute détenu dans des conditions difficiles et inacceptables, la santé et la vie de Monsieur Soumaïla Cissé sont exposées de manière dangereuse, ce, depuis bientôt un mois.
Depuis le début de la crise sécuritaire que traverse le Mali, l’enlèvement d’une personnalité nationale de cette envergure est unique et sans précédent. La zone dans laquelle a été enlevé Monsieur Soumaïla Cissé, dans la région de Tombouctou, est un secteur où opèrent habituellement des djihadistes, affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique. Cela peut légitimement faire craindre le pire à tout moment pour Monsieur Soumaïla Cissé.
La situation qui est la sienne ne peut laisser aucune personne éprise de paix et de justice sans réaction. Aussi, les personnes signataires du présent appel, dont certains sont par ailleurs membres du Comité pour la libération de Soumaila Cissé en appellent :
– à une plus forte implication du chef de l’État du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta en personne, ainsi que de ses homologues de la sous-région et du continent pour la libération de Monsieur Soumaïla Cissé ;
– à un engagement accru du gouvernement de la République du Mali et l’appui de ses homologues de la sous-région et de la région, pour la libération de Monsieur Soumaïla Cissé ;
– à l’implication des partenaires sécuritaires du Mali (MINUSMA, BARKHANE et forces africaines stationnées au Mali et dans la sous-région) pour entreprendre des actions communes en vue d’obtenir, sans délai, la libération de Monsieur Soumaila Cissé et de le ramener sain et sauf à sa famille.
Ont signé :
1- Khalifa Ababacar Sall, homme politique sénégalais, ancien maire de Dakar, ancien ministre, Sénégal,
2- Zéphirin Diabré, homme politique burkinabé, ancien ministre, chef de parti, chef de file de l’opposition burkinabé, Burkina Faso,
3- Ibrahim Yacouba, homme politique nigérien, ancien ministre, Niger,
4- Dr Succès Masra, homme politique tchadien, chef de parti, Tchad,
5- Célou Dalein Diallo, homme politique guinéen, ancien premier ministre, chef de file de l’opposition guinéenne, République de Guinée,
6- Robert Dossou, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier, ancien ministre, ancien président de la Cour constitutionnelle, Bénin,
7- Marie Roger Biloa, journaliste, présidente MRB-Networks.com, Cameroun,
8- Nicolas Tiangaye, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier, ancien premier ministre, République de Centrafrique,
9- Bernard Vatier, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier, Secrétaire général de la Conférence Internationale des Barreaux francophones, France,
10- Saleh Kebzabo, homme politique tchadien, Tchad,
11- William Bourdon, Avocat à la Cour, Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique, France,
12- Jean François Akandji-Kombé, Professeur à l’université Paris 1, Président de l’Institut Panafricain d’Action et de Prospective, République de Centrafrique,
13- Salama Sy, ancienne ministre, présidente d’association de la société civile, Mali,
14- Ousmane SY, ancien ministre, Mali,
15- Tierno Monenembo, écrivain, République de Guinée,
16- Cheick Sako, Avocat à la Cour, ancien ministre, République de Guinée,
17- Seidik Abba, journaliste, écrivain, Niger,
18- Tiéman Hubert Coulibaly, homme politique, chef de parti, ancien ministre, Mali,
19- François Katendi, journaliste, chef d’entreprise, RD Congo,
20- Elie Elkaïm, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier du Barreau du vaudois, Suisse,
21- Gaston Stanley, Avocat, ancien Bâtonnier, Haïti,
22- Aminata Boune KOnaté, enseignante, CPE, France,
23- Adama Wade, journaliste, Mauritanie,
24- Kako Nububkpo, Homme politique togolais, macro économiste, ancien ministre, Togo,
25- Jackson Francis Gnie Kamga, Avocat, ancien Bâtonnier, Président de la Conférence des Barreaux de l’espace OHADA, Cameroun,
26- Kadiatou Konaré, éditrice, Mali,
27- Daouda Samna, Avocat à la Cour, ancien Bâtonnier, Niger,
28- Vincent Gomez, Avocat à la Cour, République du Congo,
29- Mossadeck Bally, Administrateur de société, PDG du groupe AZALAI, Mali,
30- Bouchaib Fachar, ancien cadre de banque dans la zone UEMOA à la retraite, Royaume du Maroc,
31-Demba Cire Bathily, Avocat à la Cour, Sénégal,
32- Abdoulaye Sakho, Professeur agrégé de droit à la retraite, Sénégal,
33- Morin Yamongbe, journaliste, directeur de publication de Wakat Séra, Burkina Faso,
34- Martin Ziguele, homme politique, député, ancien premier ministre, République de Centrafrique,
35-Séga Diarrah, Politologue, Mali,
36-Ousmane N’gom, Avocat à la Cour, ancien ministre, Sénégal,
37-Mema Alioune Blondin Bèye, Co-fondateur Aidons Mali, Tutu Fellow, Mali,
38-Coumba Diokhane, adjointe au Maire d’Évreux, Sénégal,
39-Boucounta Diallo, Avocat à la Cour, Sénégal,
40-Mamadou Ismaila Konaté, Avocat à la Cour, ancien ministre, Mali,
Il s’agit maintenant de
Il s’agit maintenant de savoir ce que ces Djihà distes adorent.
Qu adorent ces Djihà distes ,
Dieu ou l’argent..? Qu’ils soient satisfaits et laisser Dieu juger de leur sincérité. Lui sait comment traiter les hypocrites