Ça fait plusieurs années que l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) se comporte comme une mafia. Pour le blogueur Issouf Kone, les autorités doivent dissoudre cette association pour l’empêcher de nuire.
Le vendredi 19 octobre 2018, Ibrahim Maïga, un étudiant en droit, est mort. Le jeune homme a été atteint d’une balle perdue, à la tête, pendant que deux factions de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) se livraient la guerre avec des armes à feu.
Ce n’est pas la première fois que l’AEEM soit à la base de ce genre de bêtises. En 2012, une étudiante du nom d’Abibata Danioko avait trouvé la mort dans les mêmes circonstances. Un membre de l’association étudiante, la même année, avait rendu l’âme après avoir été atteint d’une balle dans la poitrine.
Un étudiant est mort
Encore en 2017, un étudiant est mort lors d’un affrontement entre les membres de l’AEEM pendant le renouvellement de leur bureau. On ne peut pas finir d’énumérer les dérives de cette association.
Au quotidien, les étudiants sont intimidés, perturbés par les querelles interminables des membres de l’AEEM pendant lesquelles des machettes et d’autres armes sont brandies. Des étudiants sont armés jusqu’aux dents, mais les autorités ne font rien pour les remettre à leur place.
Solution radicale
Pas plus tard qu’en 2017, j’étais contre le fait que l’AEEM soit dissoute pendant que beaucoup de personnes réclamaient cette solution. Je m’y opposais en arguant à mes amis qu’avoir une association est un droit pour les élèves et étudiants maliens.
On pouvait donc essayer de la mettre sur le droit chemin, aussi difficile que cela puisse être, sans penser à l’éliminer car, en le faisant, on priverait les étudiants de l’un de leurs droits les plus fondamentaux. Aujourd’hui, je pense que cette association a dépassé les bornes et que les dirigeants doivent prendre une décision radicale pour l’empêcher de nuire.
Des enquêtes doivent être menées
Qui donne le droit à des étudiants de porter des armes ? Pourquoi des « nés de la dernière pluie » peuvent se permettent de tirer à balles réelles au sein d’une université ? Comment se procurent-ils ces armes ? Des enquêtes doivent être menées sans plus attendre.
Mais bien avant, l’AEEM doit être purement et simplement dissoute. Au lieu de défendre les intérêts des étudiants, cette association ne fait que leur pourrir la vie. Personne ne vient à l’université pour que sa vie soit arrachée de façon banale à cause des intérêts d’un petit nombre.
Cette association a fait trop de mal. Trop c’est trop!
Quand l’université devienne un refuge pour les délinquants c’est comme ça
Ca serait une bonne chose si l’on arrivait a dissoudre l’Aeem. Mais cela va prendre du temps en raison de ce que les politiques ont fait de l’Aeem depuis sa creation a ce jour. D’abord l’Aeem a ete utilisee comme une armee de contestation et de renversement du regime de Moussa Traore par le mouvement democratique. Les eleves et etutdiants ont ete mobilises dans la rue par le mouvement democratique pour casser et amener le regime de Moussa Traore a commettre l’erreur fatale, c’est a dirr tirer sur la foule. Qui donc n’etait pas fier que le regime de Moussa Traore soit tombe? A l’epoque, le president Amadou Toumani Toure a fait l’eloge de l’Aeem et de la jeunesse pour la chute de Moussa Traore.
Tres vite, apres la chute de Moussa Traore, une partie de la classe politique mecontente de leur ecartement de la gestion du pouvoir est passee par l’Aeem pour atteindre ses buts. D’un instrument de lutte contre la dictature, l’Aeem devient un instrument de revendication politique dans la rue. On se souvent des sorties intempestives et des greves de l’Aeem sous le premier et deuxieme mandat de Alpha Oumar Konare, greves que le gouvernement d’alors a gerer en decretant des annees blanches et des arrestations de certains membres de l’opposition. Pour gerer aussi les revendications de l’Aeem certains leaders de cette association ont ete envoyes etudier a l’etranger avec des bourses. Et comme si cela ne suffisait pas, et pour plaire a l’Aeem, le gouvernement avec la creation de l’universite malienne a implique l’association estudiantine dans la gestion des biens de l’universite. De simples pauvres etudiants, une nouvelle race d’etudiants venaient de mettre: des etudiants millionnaires sur les bancs dont la richesse venait des recettes de parkings sur l’espace universitaire, les frais de loyer de l’internat, etc. Les membres de l’Aeem etaient devenus de nouveaux richissimes. Quels pauvres enfants venus du village et devenu en peu de temps un multimillionnaire va t-il oser lacher ses privileges a travers des elections de renouvellement de bureau Aeem? Personne! Donc la nouvelle bourgeoisie qui vient de naitre a commencer a fouler aux pieds le reglement de sa propre assiciation: refus du renouvellement du bureau Aeem, utilisation des methodes mafieuses pour se tenir au pouvoir: enlevement et sequestration des nouveaux candidats menancant les privileges de ceux qui sont deja leaders de l’Aeem, bagarres lors des renouvellements des Aeems dans les ecoles, etc. Pour se montrer plus puissants et sauvegarder leurs privileges, les leaders de l’Aeem decretent comme ils veulent des jours de conges sans consulter l’administration scolaire surtout a l’approche des fetes. On a vu ce phenomene au cours du premier et deuxieme mandat de Amadou Toumani Toure. Tant que l’opposition ne se sert pas l’Aeem, et que l’Aeem ne derange pas trop le parti au pouvoir, les agissements de l’Aeem etaient les bienvenus. Donc de millionnaires, les leaders de l’Aeem sont devenus des enfants gates: tout leur est permis. Mais sous Ibk, de statut d’enfants riches et gates, les leaders de l’Aeem sont devenus des choucbous politiques
Ibk avant la campagne presidentielle a recu l’Aeem au palais de Koulouba et a donne aux leaders estudiantins en echange de leurs votes. Il n’est donc pas surprenant qu’au moment du renouvellement du bureau Aeem que l’on assiste a des echanges de tir de feu sur les campus, parce que les leaders estudiants sont devenus progressivement richissimes, enfants gates, et maintenant des membres de la cour royale a Koulouba, puisqu’ils ont acces a tout moment au president du pays qui les utilise pour atteindre sont objectifs.Il est donc difficile de mettre desormais a plat l’Aeem. L’Aeem a donc desormais de beaux jours devant elle.
D’accord avec la dissolution de l’AEEM
Non l’aeem c’est un droit pour les élèves et les étudiants du mali
Oui c’est un droit mais tuer des innocents pour des intérêts egoistes aussi doit cesser. On dissout l’Aeem et on en parle plus. Trop c’est trop
Oui l’aeem doit être là
L’AEEM est très ancré mais la dissoudre est possible. Cela ne passera pas par les gouvernants mais plutôt les étudiants eux même !
Le sujet est pertinent et délicat en même temps. Une chose est certaine, L’EEEM doit s’éteindre si elle refuse de changer
L’école malienne est vraiment menacé par cette association.
C’est l’Aeem au lieu de nous aidez nous pourrissent la vie .les discutes unitule pour rien avec des armes a feux des couteaux .Et même si u etudie sa ne sert a rien ils vendent tes notes ,ils prennent beaucoup d’argent pour qu’ils leurs faire passé en classe superieur .Bon c’est pas l’Aeem seulement ces depuis en haut .Tous des corrompus
La dissolution de L’AEEM serait la meilleure décision pour redonner vie et excellence à l’école malienne.
Nombreux comme moi, ont dû abandonner l’université publique au profit des écoles privées à cause de cette association de malfaiteurs qui se dite defensseure des droits des étudiants.
Très bien parler
La dissolution de L’AEEM serait la meilleure décision pour redonner vie et excellence à l’école malienne.
Nombreux comme moi, ont dû abandonner l’université publique au profit des écoles privées à cause de cette association de malfaiteurs qui se dite defensseure des droits des étudiants.
Moi je dirais plutôt de recadrer l’AEEM et non la dissoudre et demander aussi aux politiciens de se tenir à l’écart de cette association.
Ensuite il faut attaquer le problème à ses racines : je veux dire par là de revoir aussi l’éducation des uns et des autres depuis la famille puis dans la société civile. Il faut que les parents se responsabiliser et s’assument de l’encadrement de leurs enfants. L’AEEM n’est le père ni la mère d’aucun(e) étudiant(e). Chacun est l’image de sa famille.
Moi je dirais plutôt de recadrer l’AEEM et non la dissoudre.