Covid-19: au Mali, la crainte du variant Delta
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Covid-19: au Mali, la crainte du variant Delta

Une nouvelle vague de Covid-19 fait des ravages. Le Mali vit dans la crainte du variant Delta.

Cet article a d’abord été publié par le journal Mali Tribune.

La Covid-19 continue de faire des ravages. Le Mali, pour le moment, n’est pas concerné mais des pays voisins– comme le Sénégal– sont touchés par le variant Delta.

A la date du mardi 27 juillet 2021, le Mali comptait au total 14 546 cas, 531 décès, 13 928 guéris, 145 016 vaccinées. Le Sénégal a enregistré au total 57 881 cas, 45 479 cas guéris, 1 286 de décès.

Le Mali, frontalier avec le Sénégal qui connaît une flambée de cas de contamination depuis début juillet, est très exposé. La vraie question est de savoir si le pays a pris des mesures contre cette nouvelle vague.

Minimiser les risques de transmission

« Le nombre de cas a diminué, mais la Covid-19 est toujours là. Les risques d’une troisième vague existent toujours tant que le virus continue à circuler. Il y a présentement le variant Delta, qui est au Sénégal », relève le professeur Seydou Doumbia, président du Comité national scientifique de lutte contre la Covid-19.

Il n’écarte pas écarté la possibilité d’une irruption du variant Delta : « Si vous voyez le début de l’épidémie du mois de mars 2020, notre première vague, le virus a circulé tout autour de nous avant qu’on ne dépiste notre premier cas ».

Le professeur Doumbia a mis l’accent sur les dispositions prises, lors des précédentes vagues, qui doivent être renforcées. Il faut s’assurer que, d’abord, au niveau des frontières, tous les dispositifs sont là pour minimiser les risques de transmission.

Dispositions particulières

Pour lui, il est très important de toujours renforcer encore les mesures de prévention et particulièrement la communication : « Il y a une diminution, mais nous avons toujours de grands risques et nous devrons prendre des dispositions particulières pendant les grandes périodes de regroupement comme les mariages, les cérémonies funéraires, des fêtes particulières où il y a des regroupements. Donc des risques de transmission existent toujours. », insiste-t-il

Il est important de respecter les mesures barrières et particulièrement le port des masques, en attendant la relance de la vaccination. Le ministère de la Santé et du Développement social va prendre aussi des dispositions pour renforcer les capacités de prise en charge, particulièrement dans les structures concernées pour un meilleur service, a-t-il ajouté. « C’est la meilleure façon d’être préparé. C’est aussi la meilleure façon de faire en sorte que les dispositifs pour dépister et respecter les mesures soient respectés. », conclut-il.


  • Cet article a été publié avec le soutien de JDH journalisme pour les Droits Humains et Affaires Mondiales Canada.

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