Au Mali, Internet, les sites pornographiques et le cercle d’amis se substituent aux parents dans l’éducation à la santé de la reproduction des enfants et des jeunes. Ce n’est pas sans conséquences.
Mes Droits Mes Choix
20 ans après l’adoption d’une loi autorisant la planification familiale, la ratification de traités régionaux et internationaux sur la santé de la reproduction, le Mali reste à la traine. Et, les questions relatives à la santé de la reproduction demeurent sensibles.
Alors que le taux de décès maternel et infanto-juvénile y est inquiétant. Les grossesses non désirées et l’espacement des naissances, à l’aide d’une méthode moderne de contraception sont quasiment tabous. Pourtant, au regard des cloisons étanches entre la forte croissance démographique et la croissance économique aléatoire, l’accès aux services de planification familiale, notamment des jeunes, demeure un enjeu majeur de développement durable.
Pour contribuer à assainir ce débat et accroitre l’engagement des jeunes, des parents et décideurs en faveur de la santé de la reproduction, Benbere, en collaboration avec PSI-Mali a initié cette campagne numérique : #MeschoixMesdroits
La campagne consiste entre autres, à mettre en évidence les besoins en SDSR (santé et droit sexuel et reproductif), les services dédiés, afin d’orienter les usagers potentiels vers un système de prise en charge fiable.
Mali : déconstruire les préjugés autour de la planification familiale
De nombreuses questions taraudent les esprits concernant les méthodes de planification familiale. Qu’elles soient fondées ou pas, il est préférable de communiquer déconstruire les préjugés.
Hivernage à Ouagadougou : une aubaine pour les mécaniciens amateurs et bricoleurs
Débordement de caniveau, dégradation des routes, pannes de véhicules et d’engins à deux roues… A Ouagadougou, dans la capitale du Burkina Faso, l’hivernage est une aubaine pour les mécaniciens amateurs et autres bricoleurs installés le long des voies publiques.
Côte d’Ivoire : faire face à l’inquiétant fléau des avortements non sécurisés
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est interdite en Côte d’Ivoire – sauf en cas de viol ou d’inceste ou lorsque la vie de la mère est menacée. Mais des milliers d’avortements clandestins y sont enregistrés chaque année.
Côte d’Ivoire : l’allaitement maternel de moins en moins pratiqué
L’allaitement maternel est, aujourd’hui, peu pratiqué par les femmes en Côte d’Ivoire. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), moins de 40% des nourrissons d’environ six mois sont allaités exclusivement au sein.
Mali – PMA : en attendant une législation
Au Mali, de nombreux couples recourent aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA) pour concevoir. Mais la pratique n’est pas encadrée, faute de législation.
Infertilité dans le couple : la femme indexée
Dans les sociétés africaines, la femme est généralement indexée en cas d’infertilité dans un couple. Un cauchemar pour nombre de femmes.
Méthodes contraceptives : 3 choses que vous devez savoir
Les méthodes contraceptives sont utilisées aujourd’hui par des femmes/filles sexuellement actives pour espacer les naissances. Mais nombre d’utilisatrices n’ont pas suffisamment d’informations sur la sécurité sanitaire.
Côte d’Ivoire : sugar daddy ou sugar baby, nouveau phénomène de prostitution des jeunes
De nombreux jeunes ivoirien.nes offrent leur corps à des hommes ou femmes fortuné.es plus âgé.es contre de l’argent ou d’objets de valeur. Ce type de prostitution, qualifiée de « sugar daddy » ou « sugar baby », bat son plein en Côte d’Ivoire.