#OùEstMonÉtat : à l’approche des fêtes de fin d’année, l’inquiétante montée du vol de motos
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#OùEstMonÉtat : à l’approche des fêtes de fin d’année, l’inquiétante montée du vol de motos

A Bamako, en fin d’année, le vol de motos est un phénomène majeur. Résultat : les motocyclistes ont peur de circuler librement dans la capitale malienne. Surtout, quand approchent les fêtes de fin d’année.

Le vol de motos est très monnaie courante à Bamako. Chaque fin d’année, les motocyclistes sont très exposés à l’effrayante recrudescence des vols. Certains malfaiteurs font même usage d’armes blanches pour déposséder leurs victimes.

Ces trois dernières années, avec l’arrivée des mototaxis dans la galaxie des transports en commun, le phénomène prend une allure encore plus inquiétante. Des vidéos prises par des caméras de surveillance et des témoignages sur les réseaux sociaux en sont la preuve. Il y a à peine un mois, deux chauffeurs de mototaxis ont été agressés, tard dans la nuit, par des prétendus clients qui, en réalité, étaient des voleurs.

Deux motos volées

Les méthodes adoptées par les voleurs sont nombreuses. La finalité, c’est de subtiliser l’engin. Pour cela, tous les moyens sont bons. L’une des techniques les plus récurrentes est le fait d’entrer par effraction dans les concessions ou dans les lieux de travail pour voler des motos sans se faire apercevoir, malgré la présence de dispositif antivol.

Tel a été le cas de K. Sangaré qui, en l’espace de trois semaines, a perdu deux motos. « Ma première moto a été volé tard dans la nuit pendant que nous dormions. Après cela, je suis allée acheter une nouvelle moto au grand marché. A mon arrivée au bureau, le temps d’aller au deuxième étage pour revenir, je n’ai plus retrouvé ma moto. Elle avait été déjà emportée », témoigne-t-elle.

« J’ai eu une nuit blanche de travail avec un ami. Après plusieurs heures passées devant l’ordinateur, nous avions décidé d’aller faire un tour au bord du goudron. A notre retour, après quelques minutes, ma moto n’était plus dans la cour. Elle avait été volée », témoigne L. Diallo, journaliste.

Aider les forces de l’ordre

En plus de la montée de ce phénomène, nous constatons la mobilisation des forces de l’ordre pour le contrôle de routine. Pour le commissaire de police adjoint du  1er arrondissement, Nantégué Sadou Sogoba, chaque année le nombre de déclaration de perte de moto augmente. La principale raison : la recherche de l’argent pour les préparatifs des fêtes de fin d’année.

Ainsi, le déploiement des dispositifs sécuritaires se multiplie pour traquer ces malfrats. « Nous multiplions les efforts chaque fin d’année pour les traquer. Mais, il est bien d’être réaliste et de comprendre que, sans la contribution de la population, l’effort sera toujours insuffisant », ajoute-t-il.

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