#NeTuonsPasNosFleuves : à Bamako, une parade artistique pour combattre les déchets plastiques
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#NeTuonsPasNosFleuves : à Bamako, une parade artistique pour combattre les déchets plastiques

Une parade artistique, en plein centre-ville de Bamako, alerte sur les dangers des déchets plastiques.

On ne le dira pas assez, les sachets plastiques représentent un énorme danger pour l’environnement. Dans l’objectif d’amener les populations à en réduire l’utilisation, dans leur quotidien, trois structures engagées dans la lutte contre la pollution de l’environnement ont organisé une restitution sous forme de parade dans le cadre de l’initiative Plastik Toxik Partout. Ce parcours artistique a sillonné le centre-ville de Bamako pendant deux heures, le samedi 16 juillet 2022.

Partis du siège de l’association culturelle Le Fil, situé au Quartier du fleuve, les artistes danseurs, en costumes canettes, bidons d’eau et sachets plastiques, ont parcouru une grande partie du centre-ville de Bamako : du grand marché au Boulevard de l’indépendance via d’autres lieux importants, où une foule de curieux a pu assister à la parade et poser des questions par moments pour savoir de quoi il retourne.

Porter plus haut le message

Au grand marché, Boubacar Keïta, vendeur ambulant, s’est arrêté, tout admiratif, à la vue des artistes en parade. Après avoir eu des informations sur l’enjeu, il a félicité l’initiative en expliquant l’importance de la répéter dans d’autres endroits de Bamako.

La parade est portée par trois structures, à savoir Copier-Coller de l’artiste danseur et chorégraphe Tidiane N’diaye, les Ateliers Médicis (France) et Famu Danse, dirigée par le danseur et chorégraphe Daouda Keïta. « Les trois structures ont toujours collaboré. Pour ce projet, nous avons jugé nécessaire de nous donner la main pour porter plus haut le message », explique Daouda Keïta.

D’autres parades envisagées

Les auteurs ont voulu réunir, en une seule restitution, différents ateliers tenus en 2021. Il s’agit, notamment, de la création « Homme Canette » d’Eddy Ekete, artiste plasticien et peintre congolais, de « Buteli-Kan » de Daouda Keïta, de « Sauvons la nature » du danseur et chorégraphe Alou Cissé, dit « Zol » et de « Moi ma chambre ma rue » de Tidiane N’diaye. « L’objectif est d’amener les populations à prendre conscience du danger des déchets plastiques sur l’environnement. Pour ma part, ça été un honneur de prendre part à cette parade avec ma création », se réjouit Alou Cissé.

La réussite de cette première expérience, au regard de l’engouement créé, a poussé les auteurs à envisager d’autres parades en fonction du temps et des financements. Concernant les zones d’intervention, le projet a touché Ségou et Koutiala. Les artistes ont également travaillé à Siby et à l’extérieur du pays, notamment en France.

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