#DjanwKaoural : l’école, outil pour cultiver la paix et la cohésion sociale
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#DjanwKaoural : l’école, outil pour cultiver la paix et la cohésion sociale

Face aux défis sécuritaires, qui ont mis à mal la paix et la cohésion sociale notamment les régions du centre du Mali, l’école doit servir de cadre pour souder les différentes communautés.

L’école est un espace d’apprentissage, de discipline qui ne fait aucune distinction. Elle apprend à l’élève, à travers la discipline et l’éducation civique et morale, à se comporter face à ses semblables. Elle lui inculque des valeurs sociétales et citoyennes.

Malgré le climat de sécurité tendu, les cours parviennent à être tenus dans certaines écoles. Les élèves, venus de différentes localités, y poursuivent leur instruction. Ceci doit être une opportunité à saisir pour cultiver la paix et la cohésion sociale.

Tisser des liens

Les préjugés ont pris le dessus durant ce conflit. Il est nécessaire d’apprendre aux élèves à continuer à renouer les liens en dehors de l’école. Les méthodes sont établies dans les écoles pour appeler les élèves à tisser des liens. Oumar Sangalaba, enseignant au centre d’animation pédagogique de Mopti, témoigne qu’il ne manque pas l’occasion d’appeler les élèves à s’aimer les uns les autres. « C’est vrai que le tissu social est mis à mal par la montée des tensions entre les différentes communautés. Ainsi, nous ne manquons pas de sensibiliser les élèves sur les bénéfices de la paix et la cohésion sociale », affirme-t-il. Cette initiative, à l’en croire, parvient à faire effet sur les élèves.

Exhorter les uns à vivre avec les autres, dans la quiétude, est une qualité qui est enseignée dans les écoles depuis belle lurette. Dans les classes, filles comme garçons y sont mélangés pour apprendre. Les écoles du centre du Mali ne font pas exception à cette philosophie.

Cette méthode est une manière qui inculque déjà le vivre-ensemble aux enfants. Il faut aussi signaler que les liens qui y naissent ne se limitent pas qu’à l’école ; ils existent bien au-delà de l’enceinte des établissements. Ainsi, les enseignants ne perdront rien à apprendre aux élèves à s’aimer, se fréquenter pour pouvoir convaincre les adultes qui peinent à enterrer la hache de guerre.

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