Les auteurs de violences basées sur le genre (VBG) ont besoin d’un soutien psychologique.
Les violences conjugales, sexuelles ou encore psychologiques sont entre autres types de violences basées sur le genre. Compte tenu de l’ampleur du phénomène, mettant en danger des vies, la question est devenue une préoccupation majeure ces dernières années.
Au Mali, des préjugés et un manque de volonté politique constituent toujours des obstacles dans la lutte contre le fléau. Aussi, par son silence vis-à-vis de la pratique, la société donne carte blanche aux coupables, qui laisse après leurs actes de graves séquelles.
Instrumentalisation de la femme
Les violences basées sur le genre sont plus centrées sur la gente féminine. Pour le sociologue Bréma Ely Dicko, « notre éducation sociale instrumentalise plus les femmes ». « Cet aspect encourage plus les auteurs de violences à ne pas mesurer l’ampleur des actes qu’ils posent à l’encontre de leurs bourreaux ».
A cela, s’ajoute le facteur économique défavorable qui brise la résilience des femmes dans le foyer. « Dans le mariage, on a tendance à faire croire à la femme qu’elle doit se soumettre et obéir à son mari pour que sa progéniture soit bénie. Certains hommes profitent de ce paramètre pour être un obstacle à l’autonomisation financière de leurs femmes. Une femme qui dépend de son époux financièrement reste inférieure à ce dernier ». Même si aucune loi n’est encore votée pour punir les auteurs de VBG, la gravité de certaines situations permet de briser le silence.
« Éducation de la rue »
Dans les ménages où les VBG sont courantes, il arrive que les enfants soient influencés par les mauvaises pratiques auxquelles ils assistent. Et beaucoup se retrouvent dans un cercle vicieux, ce qui rend difficile leur réinsertion sociale. La plupart se rendent coupables de violences basées sur le genre. Cela contribue à rendre beaucoup plus violents les témoins d’actes de violence en famille.
Lorsque ces derniers ne bénéficient pas d’une prise en charge psycho-sociale, leur personnalité peut être affectée. « Le fait que l’enfant soit témoin des différentes violences en famille, il en fait une chose normale», prévient Bréma Ely Dicko, enseignant-chercheur.
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