Twittoscopie : le Mali sous le choc du décès de Soumaila Cissé
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Twittoscopie : le Mali sous le choc du décès de Soumaila Cissé

L’opposant et ex-otage malien, Soumaila Cissé, est subitement décédé des suites de la Covid-19, le vendredi 25 décembre à Paris, dans la capitale française. Sa mort a provoqué un choc au Mali.

 Finaliste aux élections présidentielles de 2002, 2013 et 2018, Soumaila Cissé lègue à son parti, l’Union pour la république et la démocratie (URD), un héritage important, fruit de plusieurs années de combat.

A l’annonce de sa mort, survenue après son évacuation à Paris, une vague d’effondrement s’est emparée de la twittosphère malienne. Les hommages fusent de partout.

Un moment dur »

Beaucoup de politiques, dans leurs tweets, ont exprimé leur reconnaissance à l’homme en rappelant sa place dans le monde politique malien. Parmi ces hommages, on note celui du président de la transition Bah N’daw. Soumaila Cissé est parti à un moment critique de notre évolution en tant que nation, pendant que le pays avait encore besoin de son expérience, déclare le chef d’État malien.

L’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tieman Hubert Coulibaly, a résumé la vie de l’opposant en « engagement, efforts et combat » pour la démocratie. Kamissa Camara, ancienne ministre de l’Économie numérique et de la Prospective a exprimé sa tristesse par la disparition d’un géant de la politique malienne…Un dur moment pour la sphère politique.

Plus de 30 ans de vie politique

Arrivé sur la scène politique dans les années 90, Soumaila Cissé a fait ses premiers pas au sein de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ). Il quitte le parti des abeilles pour fonder sa formation politique URD, en 2003.

Dans leurs hommages, plusieurs admirateurs et sympathisants du défunt ont tenu à saluer son parcours de parlementaire, d’ancien cadre de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), d’ancien ministre ayant notamment trois fois occupé le portefeuille des Finances et la présidence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le 25 mars 2020, pendant qu’il était en campagne pour les législatives à Niafounké, M. Cissé a été enlevé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans devenant otage durant 6 mois. Il a été libéré le 9 octobre 2020.

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